L'administration Trump change de ton concernant l'affaire Khashoggi. Le président des Etats-Unis a déclaré hier, que le journaliste Jamal Khashoggi était très certainement mort et que l'Arabie Saoudite allait subir de "graves conséquences" si sa responsabilité était confirmée dans cette affaire. Mike Pompeo a commenté qu'il fallait laisser quelques jours de plus pour enquêter et connaître le fin mot de l'histoire. Plus tôt dans la journée, le Secrétaire américain du Trésor a décidé de ne pas se rendre au "Davos du désert" à Riyad.

Les avis divergent concernant une potentielle quatrième hausse des taux cette année. Randal Quarles, le vice-président de la Fed de New York, a déclaré hier lors d'une conférence à New York que l'économie américaine n'était pas en surchauffe et qu'elle se portait "très bien". Ainsi, selon lui, la Fed doit continuer à relever ses taux de façon graduelle. A contrario James Bullard, le président de la Fed de Saint-Louis, ne prône pas une quatrième hausse cette année. Il estime que "le niveau des taux est à peu près correct" et que "le maintien du niveau actuel des taux serait une politique appropriée".


Le budget italien continue de faire polémique. Le chancelier autrichien Sebastian Kurz accuse l'Italie de mettre les autres pays de l'UE en danger en décidant de contourner les règles européennes concernant son budget 2019. Son ministre des Finances demande à la Commission européenne de rappeler très clairement à l'Italie les conditions qu'elle se doit de respecter et appelle à la discipline.

Michel Barnier s'exprime à la radio sur le Brexit. Le négociateur en chef de l'UE sur le Brexit était l'invité de France Inter ce vendredi matin. "Nous sommes à 90% d'accord avec les Britanniques, il reste la question de l'Irlande" a-t-il commenté car la mise en place d'une frontière ébranlerait un accord de paix datant de vingt ans et mettrait en péril la stabilité de l'île, selon Londres. 

En Bref. La croissance économique a ralenti en Chine au troisième trimestre en raison de la guerre commerciale qui fait rage entre les deux puissances mondiales. Le rythme de progression du PIB chinois n'avait pas été à un niveau si bas (à 6.5%) depuis 2009.