• Inde, la situation sanitaire dérape à nouveau avec un record de contamination de 273 000 nouveaux cas en une seule journée. 

Depuis quelques jours, le nombre de contaminations quotidiennes ne cesse d’augmenter et il a même doublé depuis début avril dans le pays. Cette flambée de la covid-19 provient de la variation B.1.617 du virus initial, un variant double mutant (un variant de variant si vous préférez) à la fois plus contagieux et plus mortel (car plus résistant aux anticorps). Une souche à surveiller en cas de propagation à l’échelle mondiale. 

  • Un point sur la pandémie à l'échelle mondiale. 

Profitons-en pour faire un point sur la pandémie. Elle a fait plus de 3 millions de morts à l’échelle mondiale selon un bilan de l’AFP ce dimanche. En France, une quarantaine va être instaurée sur une période de dix jours pour les voyageurs en provenance du Brésil, du Chili, d’Argentine et d’Afrique du Sud suite à l'inquiétude sur les différents variants. Le vaccin d’AstraZeneca est sur la sellette et risque de ne pas voir son contrat renouvelé en raison des retards de livraison accumulés depuis le début de l’année. Enfin, regardons les pays les plus avancés en matière de vaccination. Israël est toujours en tête avec près de 60% de sa population vaccinée. 

Sources : Our World in Data

  • La NASA a choisi SpaceX pour sa prochaine mission vers la Lune

C’est l’entreprise SpaceX qui a été retenue pour le développement du système d’alunissage du prototype de vaisseau spatial Starship. L’entreprise d’Elon Musk était en concurrence avec Dynetics et Blue Origin. Elle a remporté le contrat s’élevant à 2.9 milliards de dollars. Par le passé, la NASA travaillait avec plusieurs entreprises en cas d’échec de l’une d’entre elles, mais SpaceX sera l’unique fournisseur. Si le système d’atterrissage passe les différentes étapes, l’atterrisseur devrait emmener deux astronautes américains sur la Lune en 2024. La NASA souhaite une présence à long terme sur la Lune, pour à terme être capable d’envoyer des astronautes sur Mars.

  • Le directeur de Coinbase a vendu 291,8 millions de dollars d’actions le jour d’introduction 

Le directeur général de Coinbase, Brian Armstrong, a vendu environ 292 millions de dollars d'actions au total au cours du premier jour de cotation de son entreprise sur le Nasdaq au cours de la semaine dernière. Il a vendu 749 999 actions en trois lots à des prix allant de 381 à 410,40 dollars par action pour un produit total de 291,8 millions de dollars, ont montré les dépôts effectués auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis. Le site web Coindesk a rapporté ce week-end que les parties prenantes et les investisseurs de Coinbase ont vendu environ 5 milliards de dollars d'actions au total au cours de l’introduction. Coinbase Global Inc est devenu public lors d'un début très médiatisé sur le Nasdaq qui l'a brièvement évalué à plus de 100 milliards de dollars avant de retomber rapidement vers les 330$ sous le coût des ventes massives effectuées par les initiés (en plus du CEO, CTO et des investisseurs initiaux, on retrouve notamment une bonne partie des 1700 salariés qui se sont allégés de leur 100 actions gratuites reçues précédemment). 

  • Ant Group sans Ma 

Ant Group, la filiale d’Alibaba qui a manqué son introduction en bourse suite au stop du gouvernement chinois, cherche à se débarrasser de son fondateur et encore actionnaire majoritaire Jack Ma. Suite à l'amende record de 2,75 milliards de dollars reçue par les régulateurs chinois pour pratiques anticoncurrentielles, le gouvernement chinois continue d’exercer une pression sur les parts de Ma dans ses sociétés. Selon une source proche du groupe rapporté par Reuters, Jack Ma aurait la possibilité soit de vendre ses parts au groupe Alibaba, ou à des investisseurs existants mais il pourrait être contraint de revendre ses parts à un investisseur chinois lié à l’Etat. 

  • Renault et la Renaulution

Selon le directeur général Luca de Meo, Renault s’oriente vers la création de valeur avec le plan Renaulution. Il affirme que l’entreprise passera d’une entreprise automobile travaillant avec la technologie à une entreprise technologique travaillant avec des voitures. Grâce à l’hydrogène, le groupe a pour ambition de se propulser parmi les champions internationaux. Une coentreprise a d’ailleurs été créée avec Plug Power, un fabricant américain de piles à hydrogène.

Luca de Meo souhaite positionner Renault sur le software et le secteur électrique, où il veut conserver son leadership. Pour redresser Renault, il va améliorer le positionnement des prix et diminuer les stocks ainsi que les coûts fixes. Actuellement, 70% des marges se font sur les petites voitures, le groupe Renault souhaite monter en gamme sans pour autant aller jusqu’au premium. Grâce à ces changements, Monsieur de Meo projette des économies de 2 milliards d’euros d’ici la fin de l’année. Il a d’ailleurs affirmé à Bruno Le Maire qu’il n'abandonnera pas la France avec ces changements, et prévoit à moyen terme de créer environ 8 milliards de PIB par an. 

Sources : Nouveaux objectifs financiers de Renault, Groupe Renault