La dernière étude de Barings sur les actifs les plus et les moins performants au cours des sept dernières années montre que les actions européennes, déjà meilleure classe d'actifs en 2012 ont encore surperformé en 2013. Elles sont néanmoins devancées en 2013 par les actions américaines, en tête de ce classement grâce à la reprise de la croissance, à une embellie sur le front de l'emploi, à une hausse des ventes de détail, à un rebond de l'immobilier et à une amélioration de la confiance des consommateurs.


L'étude souligne également l'amélioration de la conjoncture en Europe. Cependant, la volatilité persiste sur de nombreuses classes d'actifs majeures entraînant d'importantes variations entre les plus et les moins performants d'une année sur l'autre. L'analyse montre aussi combien l'allocation dynamique permet aux investisseurs d'atteindre leurs objectifs de rendement tout en limitant leur volatilité par rapport à un placement en actions.

Andrew Cole, gérant allocation dynamique commente : "En 2013, les rendements en Amérique du Nord et en Europe ont bénéficié de ce que les investisseurs étaient prêts à payer des multiples plus élevés par rapport aux résultats grâce à l'amélioration de la confiance sur les perspectives économiques des deux côtés de l'Atlantique et ce bien que les prévisions de bénéfices aient constamment été revues à la baisse en 2013.

Au Japon, les choses étaient quelque peu différentes. Les prévisions de bénéfices ont constamment été révisées à la hausse mais la nervosité des investisseurs sur les perspectives économiques nippones a pesé sur les valorisations. Même si la hausse de la taxe sur la consommation nous préoccupe, nous restons plus optimistes que le consensus sur le Japon et nous nous attendons à de nouvelles révisions à la hausse des résultats ainsi qu'à une intervention de la Banque du Japon. Sans surprise, l'or affichait la plus mauvaise performance l'an dernier et nous pensons que le métal jaune ne connaitra pas de retour en grâce sans un regain de forte inquiétude chez les investisseurs.

Actuellement, la croissance persiste dans les pays développés à un rythme proche de la tendance voire supérieur en 2014. Les pressions inflationnistes devraient donc rester limitées. Même si elles risquent de ne pas atteindre les mêmes performances qu'en 2013, nous favorisons toujours les actions et nous nous attendons à ce qu'elles surperforment les autres classes d'actifs".