À Paris, l'indice CAC 40 cède 0,08% à 3.394,68 points vers 7h43 GMT, étant repassé sous la barre des 3.400 points. À Francfort, le Dax est stable (+0,02%) et à Londres, le FTSE perd 0,25%. L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 est stable (-0,03%).

La nouvelle baisse de l'indice ISM des directeurs d'achats du secteur manufacturier américain, annoncée mardi, ainsi que les chiffres décevants publiés ce matin concernant le secteur des services en Chine, qui a connu son rythme de croissance le plus faible depuis un an, incitent à la prudence.

Chris Weston, trader institutionnel chez IG Markets estime qu'après les ajustements de la veille, le marché a une approche plus neutre vis-à-vis de ce qui pourrait être annoncé demain.

Toutefois, les traders conservent des positions à l'achat, "redoutant d'être pris à contre-pied si la BCE rompt avec son habitude de promettre trop et de délivrer trop peu", ajoute-t-il.

A Paris, STMicroelectronics perd 3,6%, plus forte baisse du CAC 40, UBS étant passé à la vente sur la valeur pour des raisons de valorisation.

Les valeurs cycliques restent faibles comme la veille, après les mauvais indicateurs de croissance dans le monde, y compris le secteur automobile qui perd 0,5%.

BP essuie l'une des plus fortes baisses en Europe, avec un recul de 3,6% après que le ton du département de la Justice américain est monté d'un cran sur la marée noire dans le Golfe du Mexique en 2010, évoquant "une négligence manifeste et une mauvaise gestion délibérée."

Les futures sur Bund sont en légère hausse en attendant une adjudication de cinq milliards d'obligations à 10 ans par Berlin dans la journée, avec un coupon de 1,5%.

Les investisseurs seront également attentifs à une série d'indices PMI des services en Europe et aux ventes de détails en zone euro, puis à l'indice de productivité aux Etats-Unis.

L'euro perd un peu de terrain face au dollar, autour de 1,2530, et le baril de Brent est en légère hausse, autour de 114,30 dollars, dans des marchés dominés par l'attentisme.

Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten