À Paris, l'indice CAC 40 a gagné 0,79% à 4.222,82 points en clôture. À Francfort, le Dax a pris 0,65% et à Londres, le FTSE a progressé de 0,67%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a fini sur un gain de 0,74% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro s'est octroyé 0,97%.

A la clôture en Europe, les grands indices américains étaient en légère progression, après trois semaines consécutives de hausse, alors que la saison des résultats aux Etats-Unis touche à sa fin.

En Europe, les valeurs de l'énergie ont soutenu la tendance, profitant de la remontée des cours du pétrole qui s'est toutefois interrompue en fin de séance. L'indice sectoriel de l'énergie a terminé en hausse de 0,84%.

La société néerlandaise de services pétroliers Fugro s'est envolée de 49,20% à la Bourse d'Amsterdam à la faveur de spéculations sur une OPA après l'entrée de sa rivale Boskalis à son capital vendredi. Le titre du groupe avait perdu plus de la moitié de sa valeur depuis juin.

Boskalis, qui a pris 15% du capital de Fugro, a dit ne pas envisager le lancement d'une offre sur le solde mais l'initiative a néanmoins alimenté les spéculations. "Cela pourrait être un signal pour la poursuite de la consolidation dans le secteur", a commenté Dirk Verbiesen, analyste chez KBC Securities.

L'activité des fusions et acquisitions est également soutenue par Nutreco, qui a gagné 14,37%. Le fonds d'investissement familial néerlandais SHV a relevé lundi sa proposition de rachat sur le spécialiste de la nutrition animale à 44,50 euros par action, en réponse à une offre hostile de son concurrent américain Cargill.

Carlsberg a fini sur un gain de 3,14%, le brasseur danois ayant confirmé son objectif opérationnel, après un résultat d'exploitation hors exceptionnels stable au troisième trimestre.

Environ 75% des sociétés européennes ont publié leurs résultats jusqu'à présent et 60% d'entre elles ont fait aussi bien ou mieux que prévu en termes de bénéfices, selon les données Thomson Reuters StarMine.

Sur le marché des changes, le dollar est reparti à la hausse dans l'après-midi après sa glissade consécutive aux chiffres de l'emploi américain inférieurs aux attentes publiés vendredi. Il se négociait à 1,2430 pour un euro et à 114,74 yens en fin de séance européenne, en hausse de 0,18% dans les deux cas.

Le franc suisse a touché un plus haut de deux ans par rapport à l'euro, la monnaie suisse se rapprochant du seuil de 1,20 franc, dont le franchissement pourrait déclencher une intervention de la Banque nationale suisse.

Le raffermissement du dollar a fait replonger les cours du brut. Au moment de la clôture en Europe, le Brent de mer du Nord cédait 0,98% à 82,57 dollars après être monté jusqu'à 84,97.

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : BOSKALIS WESTMINSTER, FUGRO NV, Carlsberg A/S, NUTRECO