En hausse

Renishaw (+20%) : Le fabricant britannique de technologies de mesure et d'instruments médicaux a rapporté une baisse de ses bénéfices pour le premier semestre de son exercice fiscal décalé en raison d'une demande faible pour certains de ses produits. Cependant, la société s'attend à une amélioration des conditions de marché pour le second semestre et reste concentrée sur la productivité et les investissements ciblés. La visibilité est donc meilleure désormais. 

Demant (+8%) : Le fabricant d'appareils auditifs voit sa rentabilité baisser. Les investisseurs retiendront surtout l’intention d'explorer des options stratégiques pour son activité de communication.

BP PLC (+5,5%) : Le géant des hydrocarbures a annoncé des résultats financiers supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre avec un bénéfice sous-jacent hors variation du coût de remplacement des stocks de 2,99 milliards de dollars. En outre, BP a dévoilé un programme ambitieux de rachat d'actions pour 3,5 milliards de dollars au premier semestre 2024. Cette annonce s'inscrit dans un objectif plus large de distribution aux actionnaires, avec un objectif de rachats de titres d'au moins 14 milliards de dollars jusqu'en 2025. BP a également signalé une augmentation de 10% de son dividende pour le quatrième trimestre.

En baisse

Nordic Semiconductor (-23%) : Le fabricant de semi-conducteurs a publié des résultats annuels montrant une baisse de ses revenus et des profits bien au-delà des attentes.  Le bénéfice net s'élève à 7,65 millions de dollars, contre 122,34 millions l’an dernier. 

Landis+Gyr (-10%) : L'entreprise active dans les composants électriques voit son actionnaire principal se délester de 2,2 millions de titres soit environ 7,7% du capital. 

Alfa Laval (-4%) : Le groupe d'ingénierie suédois a enregistré une baisse de son résultat opérationnel au quatrième trimestre, malgré une augmentation des commandes et des revenus. La société a annoncé un dividende en hausse et prévoit une demande légèrement inférieure en ces trois premiers mois de l'année par rapport à la fin d’année dernière. 

RWE (-2,7%) : Le fournisseur d'énergie allemand a exprimé son intention de participer aux appels d'offres pour de nouvelles centrales à gaz. RWE prévoit de construire de nouvelles capacités en Allemagne, notamment sur ses propres sites de centrales au charbon, et salue l'accélération des procédures de planification et d'autorisation pour ces projets.

UBS (-2,6%) : La banque suisse a clôturé le dernier trimestre avec une perte nette, provenant de charges exceptionnelles, notamment une perte liée à son investissement dans SIX Group et des coûts d'intégration de Credit Suisse s'élevant à 1,75 milliard de dollars. Cependant, UBS a exprimé son intention de relancer les rachats d'actions après la finalisation de l'acquisition de Credit Suisse, prévue pour la fin du deuxième trimestre. La banque envisage de racheter jusqu'à 1 milliard de dollars de ses propres actions en 2024 et ambitionne de racheter davantage d'actions en 2026 qu'en 2022. Malgré la perte trimestrielle, UBS a confirmé ses objectifs de rentabilité des capitaux propres et de croissance des encours en gestion de fortune, tout en visant des économies significatives d'ici 2026.

Novartis (-0,5%) : Le géant pharmaceutique suisse a conclu un accord pour acquérir la société allemande MorphoSys pour 2,7 milliards d'euros. Cette acquisition permettra à Novartis d'obtenir le pélibresib, un traitement expérimental de la myélofibrose, et de renforcer sa présence dans le domaine de l'oncologie. La transaction est soumise à l'approbation des actionnaires de MorphoSys et aux autorisations réglementaires.