Selon une lettre d'invitation que Reuters a pu consulter, Berlin a convié banquiers et assureurs allemands à une réunion qui débutera à 13h30 GMT.

Toutes les banques et compagnies d'assurance en Allemagne susceptibles de contribuer à une solution pour la Grèce participeront aux négociations, a précisé la source gouvernementale.

"Le ministre des Finances a invité les banques et les assureurs à des négociations au niveau d'un groupe de travail à Francfort", a-t-elle dit, ajoutant que des discussions similaires commenceraient aussi ailleurs en Europe.

En France, un porte-parole de la Fédération française des sociétés d'assurances a indiqué à Reuters que le président de la FFSA, Bernard Spitz, se trouvait mercredi matin au ministère de l'Economie pour discuter de la participation volontaire du secteur privé au plan d'aide à la Grèce.

Selon trois sources au fait du dossier, l'invitation de Berlin a été transmise entre autres à Deutsche Bank, Commerzbank, Allianz, Munich Re, WestLB , DZ Bank et HVB, propriété de l'italien Unicredit.

Une de ces sources a précisé que les banques allemandes ne prévoyaient pas que les discussions aboutissent à un résultat concret ce mercredi.

Selon la lettre d'invitation, la réunion allemande sera l'occasion de discuter de toutes les options envisageables pour que les banques et les assurances contribuent à garantir la solvabilité de la Grèce.

"Une des possibilités est de prolonger l'investissement dans les obligations grecques à l'expiration des obligations actuelles", est-il précisé sur le document.

Les gouvernements de la zone euro discutent d'un deuxième plan de renflouement pour Athènes, courant de 2011 à 2014, qui pourrait atteindre 120 milliards d'euros, dont jusqu'à 30 milliards de contributions du secteur privé.

Gernot Heller et Philipp Halstrick, avec Lionel Laurent à Paris, Natalie Huet et Jean Décotte pour le service français, édité par Dominique Rodriguez