Jamais autant d'indices boursiers n'ont battu de record absolu en 1 séance (pour le Nikkei, ça remonte à 34 ans) sur les 5 continents.
On peut naturellement citer le CAC40, l'Euro-Stoxx50, le DAX40, le Dow Jones, le S&P500... et le Nikkei (1er record depuis 34 ans et 2 mois).
Et ce n'est pas tout, ces envolées ont donné lieu à l'apparition d'impressionnants 'gaps' haussiers ce matin à la reprise des cotations, sur l'ensemble de ces indices.
L'ambiance est absolument 'full risk on', comme en témoignent des ratios d'achats de calls historiques, avec un positionnement 'bull' de plus de 60%.

Il est rare que les marchés de taux affichent de bonnes dispositions dans ce genre d'ambiance 'exubérante' mais ils ne s'en tirent pas trop mal.

Le marché obligataire US reste stable et les T-Bonds stagnent à 4,325%.
La tonalité prudente des 'minutes' de la Fed, confirmait mercredi soir que la banque centrale souhaitait se donner du temps avant de réduire ses taux, ce qui était déjà intégré par le marché.

En Europe, toujours pas d'embellie mais les rendements ont cessé de se tendre : les mauvais chiffres allemands n'ont pas profité aux Bunds qui stagnent à 2,4450%, nos OAT se détendent de -1Pt symbolique à 2,913% et les BTP italiens -3,5Pts à 3,9140%.

Côté chiffres, le secteur privé des Etats-Unis voit la croissance de son activité ralentir en février, à en croire S&P Global dont l'indice PMI composite ressort à 51,4 en estimation flash, après avoir atteint 52 le mois précédent, son plus haut depuis juillet 2023.

'Les pressions sur les coûts se sont encore dissipées, mais la dynamique de croissance dans le secteur des services s'est affaiblie', explique S&P Global, alors que la production manufacturière a renoué avec la croissance.

Les ventes de logements anciens ont augmenté un peu plus fortement que prévu, de +3,1% en janvier aux Etats-Unis (enquête NAR), notamment grâce à une accélération du marché dans le Midwest, dans le sud et dans l'ouest du pays.

Toujours selon selon les chiffres publiés ce jeudi par la Fédération nationale des agents immobiliers (NAR), en rythme annuel, les ventes de logements anciens accusent un repli de 1,7%.
Le prix de vente médian s'est quant à lui établi à 379.100 dollars, soit une augmentation de 5,1% sur 12 mois.
Au rythme actuel, il faut environ trois mois pour écouler le stock de maisons, précise la NAR.

Le Département du Travail annonce une baisse de -12.000 allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 12 février, à 201.000 demandeurs.

La moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est ressortie à 215 250 cette même semaine, soit un repli de 3500 par rapport à la moyenne révisée de la semaine précédente.

Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a reculé de 27 000 pour s'établir à 1 862 000 lors de la semaine du 5 février, soit la période disponible la plus récente pour cette statistique.

Sur le front des statistiques européennes, l'indice flash PMI composite HCOB de l'activité globale dans la zone euro s'est établi à 48,9 en février, contre 47,9 en janvier.
Cette embellie s'explique par le bon indice PMI composite HCOB de l'activité globale en France : il se redresse de 44,6 en janvier à 47,7 en février, soit un plus haut de neuf mois qui signale ainsi le plus faible recul de l'activité du secteur privé de la période de repli en cours.

Trajectoire inverse sur le PMI manufacturier germanique de février avec une chute de -3,2Pts vers 42,3... mis qui a peu affecté le 'PMI' composite HCOB.






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