Nouvelle pluie de records absolus sur les marchés obligataires européens (rendements toujours plus négatifs).
Les taux longs US inscrivent un nouveau plancher annuel à 1,9660% et le '10 ans' français s'inscrit à -0,106%, le Bund allemand à -0,3880%.

Spectaculaire détente du '10 ans' italien (BTP 2029) de -30Pts à 1,555% après que le gouvernement italien ait revu sa copie et ramené la prévision de déficit budgétaire de 2,40 à 2,04% en 2019.
Les 'bonos' espagnols se détendent de -8,5Pts à 0,211%... à quand des taux négatifs en Espagne ?

Les marchés saluent la désignation de Christine Lagarde pour le poste de présidente de la BCE: elle est considérée comme la partisane d'une politique monétaire relativement accommodante (elle avait plaidé à de nombreuses reprises pour la mise en oeuvre de stimuli économiques alors que les pays de la zone Euro voyait exploser leur endettement).

Les marchés sont rassurés car la candidature de Jens Weidmann (patron de la Bundesbank) était encore jugée plausible -et légitime- même s'il n'était plus favori: elle aurait été vue comme l'approbation d'un retour à plus d'orthodoxie monétaire... le cauchemar des marchés.


Aux Etats-Unis, Donald Trump a annoncé mardi les noms des candidats retenus pour occuper les deux postes à pourvoir au sein du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, Christopher Waller (un spécialiste des taux respecté) et Judy Shelton (elle est adepte d'un rôle monétaire de l'or métal).

'Ils sont tous deux considérés comme les tenants d'une politique monétaire accommodante', souligne un analyste

Au niveau des statistiques, l'indice PMI composite IHS Markit de l'activité globale dans la zone euro s'est redressé de 51,8 en mai à 52,2 en juin. Cela signale un renforcement de la croissance. Il dépasse son estimation flash (52,1) et atteint son plus haut niveau depuis novembre 2018.
L'indice PMI composite d'IHS Markit pour les Etats-Unis ressort à 51,5 en données définitives pour le mois de juin, révisé par rapport à une estimation flash de 50,6 parue il y a douze jours, et à comparer à 50,9 pour mai.

Cette révision traduit ainsi une accélération (en contradiction avec l'ISM des 'services' en net recul de -1,8Pt) de la croissance du secteur privé américain, qui avait atteint le mois précédent son plus faible rythme d'expansion depuis 39 mois.

Le chiffre le plus attendu était celui des créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis: le score s'avère une fois de plus décevant avec +102.000 emplois en juin, un chiffre nettement inférieur aux attentes (+140.000) mais petite consolation, le chiffre des créations du mois de mai a été revu de 27.000 à 41.000.

Plus inquiétant, l'indice ISM des 'services' dévisse de 56,9 vers 55,1 (et le 'tertiaire', c'est 70% du PIB américain): c'est partiellement compensé par 'l'IHS Markit'... et on nage en pleine contradiction.

Malgré les droits de douane imposé à la Chine, le déficit commercial des États-Unis a augmenté de -51,2 vers -55,5 milliards de dollars en mai, selon le Département américain du Commerce (le consensus tablait sur -52,5Mds$), le déficit vis à vis du Mexique atteint un record.

Enfin, le chômage 'hebdo' s'avère satisfaisant : le Département américain du Travail a dénombré +221.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, contre 229.000 la précédente (chiffre révisé de 227.000 annoncé initialement).


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