Énergie : Les déclarations de l'OPEP, qui ouvre la voie à une potentielle réduction de sa production, et la progression des pourparlers sur l'accord du nucléaire iranien ont orienté les cours pétroliers, d'abord à la hausse, puis à la baisse. Il est clair que ces deux catalyseurs sont suivis de près puisqu'ils impactent directement l'orientation de l'offre mondiale. Au niveau des prix, le Brent se négocie à proximité de  101 USD le baril tandis que la référence américaine, le WTI, s'échange autour de 93 USD. Cette décote du WTI par rapport au Brent facilite les exportations américaines de pétrole brut mais aussi de produits pétroliers. Du côté du gaz naturel, la pression ne faiblit pas en Europe, où le TTF néerlandais a atteint un nouveau sommet à 340 EUR/MWh.

Métaux : Les prix des métaux industriels ont progressé cette semaine, à l'exception du plomb, qui a reculé à 1985 USD la tonne. Le cuivre a repris de la hauteur et s'échange autour de 8160 USD au LME. Le dernier rapport mensuel du Groupe d'étude international du cuivre (ICSG) montre que le déficit de cuivre s'est accru entre le mois de mai et juin en passant de 34.000 à 66.000 tonnes. Concernant les métaux précieux, l'or fait du surplace et se traite toujours autour de 1750 USD l'once.

Produits agricoles : La sécheresse ne sévit pas qu'en Europe. Les États-Unis et la Chine connaissent eux-aussi d'intenses vagues de chaleur, qui pourraient impacter les rendements des cultures gourmandes en eau, notamment le blé et le maïs. Ces derniers se négocient respectivement à 799 et 670 cents le boisseau à Chicago.