Dans l'actuel contexte où les actions ont connu un fort rebond depuis le creux touché fin 2018, certains investisseurs sont à la recherche de solutions pour réduire leur exposition à ces marchés, sans pour autant faire une croix sur leur rendement, observe Marc Basselier, responsable de la gestion Obligations convertibles à UBP Asset Management (France). Selon ce dernier, les obligations convertibles apparaissent comme une solution idéale pour répondre à cette problématique.

Du fait de leurs propriétés hybrides explique le professionnel, les obligations convertibles permettent aux investisseurs de suivre la tendance de l'action sous-jacente tout en bénéficiant d'une volatilité réduite.

Marc Basselier souligne que le " max drawdown " des obligations convertibles est beaucoup plus faible que celui des actions, les périodes de repli étant compensées par la convexité de ces produits et par le plancher obligataire qui caractérise leur structure. Le profil " rendement / risque " des obligations convertibles est donc unique en son genre sur les marchés financiers, assure-t-il.

Pour l'expert, la gestion active d'un panier d'obligations convertibles permet également de piloter leur sensibilité moyenne aux marchés actions, en établissant ainsi des profils pouvant convenir à différents types d'investisseurs en fonction de leur aversion au risque ou de leur recherche de rendement.

En plus de leurs fondamentaux déjà solides par nature, les obligations convertibles présentent un comportement historiquement favorable en période de hausse des taux en raison notamment d'une faible sensibilité.

Cette caractéristique permettrait aux investisseurs d'être protégés contre ce risque si celui-ci venait à se concrétiser l'an prochain. Ainsi, après une année 2019 d'ores et déjà très satisfaisante sur cette classe d'actifs, l'année 2020 s'annonce également sous les meilleurs auspices, conclut Marc Basselier.