par Chuck Mikolajczak

L'indice phare de la Bourse de New York, le Standard & Poor's 500, a terminé mardi sur une hausse de 1,5% et boucle son meilleur trimestre depuis 22 ans grâce aux espoirs de reprise de l'économie américaine après la crise sanitaire.

Le S&P-500 a progressé de 47,05 points à 3.100,29.

Après une chute spectaculaire de 20% sur les trois premiers mois de l'année, le S&P 500 affiche une hausse de plus de 19,95% sur l'ensemble du deuxième trimestre, sa meilleure performance depuis le quatrième trimestre 1998, en plein boom des valeurs technologiques.

L'indice Dow Jones a gagné de son côté 0,85% ou 217,08 points à 25.812,88 et le Nasdaq Composite a avancé de 184,6 points (+1,87%) à 10.058,76 points.

Soutenant la tendance, l'indice de confiance du consommateur américain calculé par le Conference Board a poursuivi sa remontée en juin à un rythme plus soutenu qu'attendu.

Les investisseurs restent toutefois prudents face aux multiples signes de résurgence des cas de contamination par le coronavirus aux Etats-Unis.

Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a ainsi réaffirmé mardi que l'évolution de la conjoncture économique restait "hautement incertaine".

Le Dr Anthony Fauci, le principal expert américain en maladies infectieuses, a de son côté prévenu que rien ne garantissait que les Etats-Unis disposeraient d'un vaccin efficace contre le Covid-19 et que la propagation du virus pourrait encore s'aggraver.

"Ce que tout le monde voit, c'est que si l'on parvient à mettre fin à la propagation du virus ou à la ralentir, la Fed a mis littéralement tellement d'argent que lorsque cela repartira, cela repartira en flèche dans l'autre sens", a expliqué JJ Kinahan, stratège à TD Ameritrade à Chicago.

Les gains du Dow Jones ont été limités par une chute de 5,7% de l'action Boeing qui, après avoir grimpé de 14% la veille, a pâti de la décision de Norwegian Air d'annuler les commandes d'une centaine d'appareils et de réclamer des dédommagements.

(version française Jean-Stéphane Brosse)