Wall Street n'a cessé de se dégrader au fil des heures et le Nasdaq lâchait près de 2,5% à 2 heures de la clôture.
En fin de séance, les pertes se réduisaient un peu et le Dow Jones ou le S&P500 ne lâchent plus que -1,3 et -1,45%.
Le Nasdaq chute de -2,1% vers 7.485 vet le Russel-2000 de -1,8%, à 1560, ce qui le fait rentrer en 'territoire de correction' (repli d'au moins 20% par rapport à ses sommets de fin août).
Cette lourde chute est assez inhabituelle à la veille d'une séance des '3 sorcières' qui donne le plus souvent lieu à des 'achats de soutien'.
C'est ainsi qu'il fallait interpréter le rebond de +2,9% du Nasdaq mardi, un écart qu'aucun élément d'actualité ne semblait justifier, à l'exception d'une unique statistique d'ordinaire peu commentée, le 'Jolt'.

Dans le même esprit, tous les voyants économiques US étaient au vert ce jeudi : l'indice Philly Fed recule, mais moins que prévu, à 22,2 contre 22,9 en septembre (consensus: 20).
Les inscriptions au chômage s'établissent à 210.000 contre 215.000 et le baromètre du Conference Board s'est une nouvelle fois inscrit en hausse de +0,5% en rythme séquentiel, après +0,4% en août et +0,7% en juillet.
L'Euro a continué de glisser (sous 1,15/$) au lendemain de 'minutes' de la FED qui glissent doucement vers un biais monétaire restrictif, aux antipodes de ce que souhaite Donald Trump.

Du coté des valeurs, lourde chute d'Activision -8,3%, Netflix -4,9%, BHaidu -4,4% , Briadcom -3,9%, Paypal -3,3%, Appple -2,3% Intel et Microsoft -2%

Parmi les rares rescapés, assez classiquement, on retrouvait de pures défensives comme Philip Morris +2,5%, Verizon +1,3%, Campbell Soup ou Viacom +1%.


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