La société Citadel du milliardaire Ken Griffin adoptera une position plus ferme à l'égard de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et est prête à poursuivre le régulateur devant les tribunaux au sujet de son enquête sur WhatsApp, a rapporté Bloomberg News mercredi en citant des personnes familières avec le sujet.

La SEC a recueilli des milliers de messages d'employés de plus d'une douzaine de grandes sociétés d'investissement, intensifiant ainsi son enquête sur l'utilisation par Wall Street d'applications de messagerie privée pour discuter du travail, a rapporté Reuters en début de semaine.

Les sociétés visées par la SEC comprennent Carlyle Group, Apollo Global Management, KKR & Co, TPG et Blackstone, ainsi que certains fonds spéculatifs tels que Citadel.

Un porte-parole de la SEC s'est refusé à tout commentaire. Citadel n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire de Reuters.

La société basée à Miami serait la première à poursuivre la SEC en justice pour des allégations de communications non suivies, ajoute le rapport, contrairement à près de deux douzaines de banques qui ont choisi de payer de lourdes indemnités au cours des deux dernières années.