Le conseil d'administration de la compagnie aérienne sud-coréenne Asiana Airlines doit se réunir à nouveau jeudi pour décider s'il accepte de vendre son service de fret, ce qui ouvrirait la voie à un projet de fusion avec Korean Air Lines.

La vente de l'activité de fret aérien d'Asiana et l'abandon des liaisons avec certaines villes de l'Union européenne est un remède préparé par Korean Air, le plus grand transporteur sud-coréen, pour obtenir l'approbation antitrust de l'UE en vue de l'acquisition de son rival.

Toutefois, le plan d'acquisition de Korean Air doit encore être approuvé par l'UE, les États-Unis et le Japon.

Les créanciers d'Asiana, y compris le prêteur public Korea Development Bank, cherchent depuis plusieurs années un nouveau propriétaire pour le transporteur surendetté. Korean Air a accepté d'acquérir Asiana en 2020 pendant la pandémie COVID-19.

Au premier semestre 2023, Asiana exploitait 11 avions-cargos, selon une déclaration de la compagnie. Le service de fret propose 21 itinéraires vers 25 villes dans 12 pays à travers le monde, y compris les États-Unis, l'Allemagne et la Russie. Il détient une part de 20,7 % du marché sud-coréen du fret à l'étranger.

Les actions d'Asiana étaient en hausse de 0,1 %, contre une hausse de 1,7 % de l'indice de référence KOSPI à 0045 GMT. (Reportage de Joyce Lee et Heekyong Yang, édition de Ed Davies)