BacTech Environmental Corporation a publié une mise à jour de suivi de son communiqué de presse de décembre sur le projet de biolixiviation des résidus de pyrrhotite à Sudbury, au Canada. MIRARCO Mining Innovation, dirigé par le Dr Nadia Mykytczuk, a mis en service le circuit du réacteur de biolixiviation en cascade. L'équipe de biolixiviation de MIRARCO a réalisé deux campagnes de référence pour s'assurer que l'instrumentation, les suspensions de solides, la cinétique de lixiviation et la manipulation des solides/liquides fonctionnent comme prévu.

Les derniers perfectionnements sont en cours et des campagnes à grande échelle seront possibles dans les semaines à venir. Comme indiqué précédemment, BacTech fait partie d'un consortium visant à fournir des solutions innovantes pour la réhabilitation de 80 à 100 millions de tonnes de résidus de pyrrhotite déposés à Sudbury et dans ses environs, au Canada. La pyrrhotite ("Po") est un minéral de sulfure de fer très réactif qui réagit fortement lorsqu'il est exposé à l'oxygène, libérant du fer acide soluble nocif pour l'environnement.

Ils contiennent également des valeurs de nickel et de cobalt de moindre qualité. Outre les tests de biolixiviation de la pyrrhotite, une attention particulière sera portée à la planification des composants du processus en amont (alimentation) et en aval. Jusqu'à 90 % de la pyrrhotite est composée de fer (55 %) et de soufre (35 %).

L'objectif des travaux d'essai sera de déterminer s'il existe des formulations pour ces deux éléments qui pourraient être vendues commercialement comme sous-produits afin d'améliorer l'économie globale du projet. BacTech prévoit de construire une installation de biolixiviation exploitée par le propriétaire à Tenguel, en Équateur, une région connue pour son association avec l'arsenic dans le minerai d'or sulfuré (arsénopyrite). La société a l'intention de construire une usine de biolixiviation de 50 tpj capable de traiter des matériaux à forte teneur en or et en arsenic.

Une telle usine, qui traiterait une charge de 1,75 once d'or par tonne, similaire à celle fournie par les mineurs locaux, produirait environ 31 000 onces par an. La conception modulaire de l'usine permet de l'agrandir sans perturber la production en cours. BacTech a également signé un accord avec le gouvernement pour la phase 2 de l'usine, qui ajouterait une capacité de 150 à 200 tpj, produisant plus de 100 000 onces par an.

La région abrite plus de 100 petites mines et BacTech étudie activement la possibilité d'établir des installations modernes de biolixiviation dans d'autres régions de l'Équateur, du Pérou et de la Colombie. L'entreprise entend collaborer avec les gouvernements nationaux et locaux, les organisations non gouvernementales (ONG) et d'autres parties prenantes pour financer ces projets et garantir le respect de normes environnementales et ESG (environnementales, sociales et de gouvernance) élevées.