Montréal (awp/afp) - La société aurifère canadienne Barrick Gold a annoncé mercredi un bénéfice net de 438 millions de dollars américains (418 millions d'euros) au premier trimestre, contre 538 millions l'an dernier.

Au cours de cette période de trois mois, le géant du secteur minier a produit 990.000 onces d'or, soit une diminution d'environ 10% par rapport à la même période en 2021.

Sa production de cuivre a cependant augmenté, passant de 93 millions de livres (42,18 kg) l'année dernière à 101 millions au trimestre qui s'est achevé fin mars.

Dans un communiqué, le groupe a souligné que son projet Reko Diq, suspendu depuis 2011 en raison d'un différend sur la légalité de l'attribution de la licence, avait redémarré en mars grâce à un accord avec le gouvernement du Pakistan, là où il est proposé.

Le PDG Mark Bristow doit rencontrer le nouveau Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif "plus tard ce mois-ci" pour discuter de ce projet, proposé dans la province du Baloutchistan, près de la frontière avec l'Afghanistan.

"Reko Diq est l'un des plus importants gisements de cuivre et d'or non développé au monde", a déclaré le haut dirigeant, précisant qu'une étude de faisabilité est en cours.

M. Bristow a souligné que le premier trimestre a démontré des "résultats prometteurs pour toutes les régions", avec du nouveau potentiel minier identifié "au Nevada, en Argentine et dans le district de Loulu, en Afrique".

La société canadienne, dont le siège est basé à Toronto, s'attend à une "meilleure performance" financière au cours de la deuxième moitié de l'année, et indique être en voie d'atteindre ses objectifs de production pour l'année en cours.

La compagnie a fait savoir que la hausse de l'inflation, exacerbée par le conflit en Ukraine et les sanctions occidentales imposées à la Russie, a eu "un impact direct" sur ses activités, non seulement en raison des prix du carburant et du gaz à la hausse, mais aussi du coût et de la disponibilité des matières premières.

afp/rp