Montréal (awp/afp) - Le canadien Barrick Gold va se défaire d'une partie de ses actifs d'ici le milieu de l'an prochain suite au rachat de son concurrent britannique Rangold et la création d'une coentreprise au Nevada avec l'américain Newmont Mining, a annoncé mercredi le géant mondial de l'or.

Le PDG du groupe, Mark Bristow, en a fait l'annonce dans un communiqué faisant part des résultats de Barrick pour le premier trimestre et qui reflètent les activités de Rangold, racheté en décembre pour 5,4 milliards de dollars.

En mars, Barrick et Newmont, numéro deux mondial du secteur, avaient mis un terme à leur rivalité historique en s'entendant pour exploiter en commun leurs riches gisements dans le Nevada.

"Les actifs qui n'ont pas passé les filtres stratégiques de Barrick ont été identifiés" en vue de leur cession, a dit Mark Bristow, PDG du groupe dans le communiqué.

La vente des projets miniers jugés secondaires pourrait rapporter 1,5 milliard de dollars d'ici la fin du deuxième trimestre 2020, a-t-il par ailleurs indiqué dans une interview à l'agence Bloomberg.

Pour le premier trimestre terminé le 31 mars, Barrick a annoncé un bénéfice net en baisse, à 111 millions de dollars, tout en prévenant que les comparaisons par rapport à il y a un an étaient "faussées" par son rachat de Rangold.

Ramené à une action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice ajusté est ressorti à 11 cents, soit deux cents de mieux que le consensus moyen des analystes.

Pour l'ensemble de l'exercice 2019, Barrick prévoit une production d'or comprise entre 5,1 et 5,6 millions d'onces, soit une augmentation d'au moins 11% par rapport à 2018.

Les coûts de production devraient atteindre de 870 à 920 dollars par once, pour des recettes nettes de 1.250 dollars par once.

A la Bourse de New York, l'action Barrick a cédé l,2% mercredi, à 12,57 dollars après ces annonces.

afp/rp