PARIS (Reuters) - Wall Street est attendue en hausse et les Bourses européennes progressent à mi-séance mardi, sur fond d'optimisme des investisseurs quant à l'impact du variant Omicron sur l'économie mondiale.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 0,5% pour le Nasdaq et de 0,2% environ pour le Dow Jones, comme pour le Standard & Poor's 500.

Celui-ci pourrait ainsi atteindre un nouveau plus haut dès l'ouverture après avoir signé la veille son 69e record en clôture depuis le début de l'année.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,46% à 7.173,13 à 12h13 GMT, après avoir inscrit en séance un nouveau plus haut, à 7.183,35.

À Francfort, le Dax prend 0,68% et la Bourse de Londres reste fermée pour le "Boxing Day".

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en hausse de 0,53%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,46% et le Stoxx 600 de 0,55% à 488,18 points.

Ce dernier, au plus haut en plus d'un mois, évolue à moins de trois points de son record absolu, inscrit à la mi-novembre. Les volumes d'échanges sont toutefois limités sur les marchés européens: pour le Stoxx 600, ils ne représentent pour le moment que 10% de leur moyenne quotidienne du mois écoulé.

L'appétit pour le risque reste solide en cette fin d'année malgré la recrudescence des cas de COVID-19 dans le monde.

Alors que l'Angleterre ne prévoit pas de nouvelles restrictions d'ici la nouvelle année, le gouvernement français a annoncé, sans surprise, un renforcement des mesures, qui écartent pour l'heure un couvre-feu et la fermeture des bars et restaurants.

VALEURS EN EUROPE

La totalité des secteurs de la cote européenne sont dans le vert et les hausses les plus marquées sont pour celui des services aux collectivités. Son indice Stoxx gagne 0,96%.

Veolia est en tête du CAC 40 avec un gain de 2,08%. Il précède au classement TechnipFMC (+1,61%) qui bénéficie, comme Vallourec (+3,90%), de la hausse des cours du pétrole.

A Zurich, Clariant gagne 1,11% après avoir annoncé le rachat des actifs dans l'argile en Amérique du Nord de son rival allemand BASF (+0,47%), dans le cadre d'une transaction de 60 millions de dollars (53 millions d'euros).

TAUX

Avec les craintes sur Omicron qui s'estompent, les rendements des emprunts d'Etat sont en légère hausse: celui du Bund allemand à dix ans affiche un gain de près de deux points de base à -0,227%, son équivalent français monte quasiment d'autant, à 0,146%.

Aux Etats-Unis, le rendement des Treasuries à dix ans gagne un peu moins d'un point, à 1,4893%.

"Nous continuons à considérer Omicron comme un variant moins dangereux (...). L'idée générale est que les gouvernements seront en mesure de faire face à la pandémie, mais les banques centrales ne modifieront pas leur position plus restrictive ("hawkish") destinée à lutter contre l'inflation", a déclaré Andrea Delitala chez Pictet Asset Management.

CHANGES

Les écarts sont restreints sur le marché des devises: le dollar cède 0,07% contre un panier de monnaies de référence et l'euro s'échange à 1,1333 dollar (+0,07%).

Le yen se stabilise contre le billet vert après avoir atteint en séance un creux d'un mois, pénalisé par son statut de valeur refuge.

PÉTROLE

Les cours du pétrole accentuent leurs gains, dans l'espoir que le variant Omicron aura un impact limité sur la demande.

Le baril de Brent gagne 1,46% à 79,75 dollars et celui du brut léger américain (WTI), en hausse pour le cinquième jour d'affilée, prend 1,67% à 76,83 dollars.

(Rédigé par Laetitia Volga, édité par Sophie Louet)

par Laetitia Volga