Bekaert poursuit sur sa lancée de vendredi (+5,7%) avec un gain de 5,3% à 48,6 euros à Bruxelles, porté par la publication de ses résultats bien accueillis par la communauté financière.

Le groupe belge spécialiste de la transformation avancée des métaux a fait état d'un résultat attribuable au groupe de 174 millions d'euros pour 2008, comparé à 153 millions l'année précédente. Le résultat opérationnel (EBIT) avant éléments non récurrents s'est accru de 58% à 294 millions d'euros, soit une marge correspondante de 11,1% contre 8,6%.

RBS souligne ce matin que, sur le semestre écoulé, la marge d'EBIT ajustée de 9,7% s'avère confortablement au-dessus de la fourchette-cible de long terme de la direction, entre 7% et 9%.

' Nous pensons que la société est bien plus diversifiée que par le passé et que son marché final le plus important, le secteur automobile, ne compte que pour 21% des ventes. ' note l'analyste, qui salue aussi sa diversification en termes géographiques.

En 2008, Bekaert a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 2,66 milliards d'euros et un chiffre d'affaires global de 4,01 milliards d'euros, soit une hausse respective de 22,5% et de 17,3%. La croissance est attribuable à raison de 17,7% à la croissance organique, stimulée par la répercussion des hausses de prix des matières premières, et de 5,8% à des acquisitions en Amérique du Sud. Les fluctuations de changes ont impliqué un impact négatif de 1%.

Le conseil d'administration va proposer à l'assemblée générale, le 13 mai 2009, la distribution d'un dividende brut de 2,80 par action euro, par rapport à 2,76 euros l'année dernière.

Si la visibilité à court terme des évolutions du marché est extrêmement réduite, Bekaert ne prévoit toutefois pas que l'actuel ralentissement d'activités persistera à l'échelle globale de l'entreprise.

RBS, qui réaffirme sa position Achat tout en abaissant son objectif de cours de 83 à 75 euros, s'attend à un ralentissement significatif pour 2009 et 2010, mais ajoute que ses prévisions pourraient s'avérer trop prudentes. L'intermédiaire anticipe un BPA de 7,17 euros en 2009, contre une estimation précédente de 6,98 euros, reflétant une marge d'EBIT plus élevée et des contributions plus faibles des coentreprises.

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