De son côté, William Hill recule de 12% à 274,75 pence, après avoir bondi de plus de 42% vendredi.
Caesars Entertainment, qui a d'ores et déjà terminé son travail de " due diligence ", a précisé que le conseil d'administration de William Hill serait enclin à recommander son offre. Si une offre ferme devait être réalisée, elle serait soumise aux actionnaires de William Hill et aux autorisations usuelles. Caesars viserait une finalisation de l'opération pour le deuxième semestre 2021.
Pour financer cette opération, si elle se concrétisait, Caesars a lancé une offre de 30 millions d'actions dans le cadre d'une opération syndiquée.
Avec ce rachat, Caesars Entertainment entend profiter du développement des paris sportifs aux Etats-Unis. Jefferies a rappelé ce week-end que William Hill est leader sur ce marché et que son positionnement concurrentiel ne cesse de se renforcer. Selon le broker, le marché américain des paris sportifs pourrait représenter 19 milliards de dollars de revenus nets d'ici la fin 2023.
Précisons que Caesars a d'ailleurs un avantage de taille par rapport à Apollo Management puisqu'il est déjà partenaire de William Hill aux Etats-Unis.
La balle est désormais dans le camp du fonds américain de private equity. Si ce dernier devait faire une offre et l'emporter, Caesars a déjà indiqué qu'il mettrait un terme à sa co-entreprise américaine avec William Hill.