Alstom a également déclaré que le chiffre d'affaires de son exercice clos le 31 mars a atteint 8,79 milliards d'euros, contre 8,2 milliards un an plus tôt, tandis que son bénéfice ajusté avant intérêts et impôts (EBIT) est passé de 630 millions à 645 millions d'euros.

"Les ventes ont bien résisté malgré l'impact de la première vague Covid-19 sur nos opérations, et le groupe a réalisé une solide performance opérationnelle avec des résultats tangibles en termes de rentabilité", a déclaré Henri Poupart-Lafarge, président-directeur général d'Alstom.

"Avec l'intégration de Bombardier Transport en bonne voie, le groupe entame le nouvel exercice en se concentrant sur la satisfaction de ses clients, l'exécution de ses projets et la saisie des opportunités offertes par la forte dynamique commerciale soutenue par un mouvement mondial en faveur de la mobilité durable ", a-t-il ajouté.

En janvier, Alstom a annoncé qu'il avait conclu l'accord sur l'activité ferroviaire de Bombardier, une acquisition qui devrait faire d'Alstom le deuxième acteur mondial de son secteur, derrière le chinois CRRC.

Alstom a déclaré qu'il s'en tenait à ses plans visant à générer 400 millions d'euros de synergies de coûts sur une base annuelle d'ici la quatrième ou la cinquième année suivant la conclusion de l'opération, et à rétablir la marge de Bombardier Transport à un niveau standard à moyen terme.

Alstom a également annoncé un dividende de 0,25 euros.

L'entreprise française a réaffirmé que la transaction Bombardier devrait avoir un effet relutif à deux chiffres sur son bénéfice par action à partir de la deuxième année suivant la conclusion de l'opération, et qu'elle devrait préserver le solide profil de crédit d'Alstom, noté "Baa2".

Alstom, dont le conglomérat français Bouygues détient 3,1 % du capital, a lancé une augmentation de capital de 2 milliards d'euros pour financer l'opération Bombardier en décembre, après avoir obtenu l'approbation de l'Union européenne en matière d'ententes six mois plus tôt.