EDF a dévoilé un résultat net part du groupe de 4,172 milliards d’euros au premier semestre, en hausse de 4,873 milliards d’euros. La croissance organique de 29,8 % de l'Ebitda à 10,6 milliards d'euros au premier semestre 2021 par rapport au premier semestre 2020 s'explique essentiellement par une progression de la production nucléaire en France et un climat plus froid dans un contexte de hausse des prix de l'électricité et du gaz.

La production nucléaire en France s'établit à 181,7 TWh, en hausse de 7,7 TWh par rapport à la même période en 2020.

Pour compenser les impacts de la crise sanitaire sur la situation financière du Groupe, un plan d'économies et de cessions a été lancé mi-2020 avec une cible de 500 millions d'euros de réduction des charges opérationnelles en 2022 par rapport à 2019 et d'environ 3 milliards d'euros de cessions sur la période 2020 à 2022. A fin juin 2021, 251 millions d'euros de réduction des coûts ont été réalisés. Les cessions d'actifs signées ou réalisées au 29 juillet 2021 ont un effet favorable de 1,2 milliard d'euros environ sur l'endettement financier net et de 1,9 milliard d'euros environ sur l'endettement économique du groupe.

Cette année, l'électricien table sur un Ebitda de plus de 17,7 milliards d'euros et un ratio d'endettement inférieur à 2,8. EDF affiche enfin un taux de distribution cible du résultat net courant 2021 et 2022.