(Reuters) - Le Royaume-Uni va autoriser un redémarrage limité de deux réacteurs nucléaires à Hinkley Point, où des fissures avaient été découvertes, avant leur fermeture prévue en 2022, a annoncé mercredi l'autorité britannique du secteur.

Exploités par le français EDF, les deux réacteurs de la centrale de Hinkley Point B dans le Somerset, dans le sud-ouest de l'Angleterre, seront chacun autorisés à fonctionner pendant deux périodes d'environ six mois chacune, a indiqué l'Office for Nuclear Regulation (ONR).

Les réacteurs ont été arrêtés en février et juin 2020 et des inspections ont permis de découvrir des fissures dans les briques de graphite au coeur des réacteurs.

Les réacteurs de 480 mégawatts (MW) feront l'objet d'inspections entre chaque période d'exploitation pour s'assurer que ces fissures ne compromettent pas la sécurité des installations, a déclaré le régulateur britannique.

"Nous sommes convaincus que les réacteurs 3 et 4 de Hinkley Point B peuvent être exploités en toute sécurité pendant les périodes spécifiées", a déclaré l'ONR.

"Nous sommes heureux que l'autorité de régulation ait approuvé le redémarrage de Hinkley Point B", a déclaré un porte-parole d'EDF.

Selon les derniers plans d'EDF, le réacteur 3, appelé B-7, redémarrera le 25 mars, suivi du réacteur 4, ou B-8, le 11 avril.

En activité depuis 1976, les deux réacteurs sont censés fermer en juillet 2022.

(Nora Buli, version française Kate Entringer)