BioAge Labs, une jeune entreprise de biotechnologie qui collabore avec Eli Lilly pour tester son traitement contre l'obésité, a déclaré mardi avoir levé 170 millions de dollars lors de son dernier tour de table.

Cette entreprise basée à Richmond, en Californie, est l'une des nombreuses entreprises qui développent des traitements potentiels contre l'obésité. Ces derniers mois, les investisseurs se sont précipités pour soutenir ces entreprises, dans l'espoir de faire fortune plus tard, lorsque la demande de médicaments pour la perte de poids augmentera.

Ces médicaments ont également attiré l'attention de Wall Street au cours des derniers mois. Le Zepbound, médicament pour la perte de poids récemment approuvé par Lilly, a propulsé sa valeur boursière à près de 700 milliards de dollars et l'a placée dans une classe d'entreprises raréfiée.

BioAge a déclaré que les fonds seraient utilisés pour le développement de son composé principal, l'azélaprag. La société prévoit de lancer un essai de phase intermédiaire de la molécule à la mi-2024, en association avec le Zepbound de Lilly, pour le traitement de l'obésité. Chorus de Lilly collabore avec BioAge pour les études.

Le tour de table a été mené par la société d'investissement en sciences de la vie Sofinnova Investments. De nouveaux investisseurs, dont la société de capital-risque Longitude Capital et le gestionnaire d'investissement RA Capital, tous deux spécialisés dans le secteur de la santé, ont participé à ce tour de table.

James Healy, associé gérant de Sofinnova Investments, deviendra président du conseil d'administration de BioAge. Patrick Enright, directeur général de Longitude Capital, rejoindra également le conseil d'administration, a indiqué BioAge.

Lilly Ventures, Amgen Ventures et Andreessen Horowitz (a16z), un investisseur existant de BioAge, figurent parmi les autres bailleurs de fonds de ce tour de table, a ajouté la startup.

Malgré les espoirs d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine, l'activité de capital-risque aux États-Unis a été modérée, les investisseurs attendant plus de certitudes avant de signer de gros chèques pour des start-ups.