Paris (awp/afp) - Les Agnelli et les Peugeot ont conclu un "accord de consultation réciproque" mais sans "obligation" pour leurs décisions concernant Stellantis, ont annoncé les deux familles mercredi à la veille de la première assemblée générale du groupe.

Après la fusion de Peugeot-Citroën (PSA) et de Fiat-Chrysler (FCA), Exor, la holding de la famille Agnelli qui a fondé Fiat, contrôle 14,4% de Stellantis, tandis que Peugeot 1810, la société de la famille Peugeot, en contrôle 7,2%, faisant d'eux les premiers actionnaires du nouveau groupe automobile.

L'accord annoncé mercredi "a pour objectif de promouvoir d'échanger librement" mais "ne prévoit aucune obligation quant à l'exercice des droits de vote ni d'actions coordonnées quant à leurs droits et obligations respectives en tant qu'actionnaires de Stellantis", précisent les deux familles dans un communiqué.

Exor et Peugeot 1810 restent ainsi "libres à tout moment d'exercer leurs droits de vote dans Stellantis de manière autonome et indépendante, à leur seule discrétion, et sans être lié par les discussions qui pourraient se tenir entre eux".

Ces réunions seront également l'occasion pour des représentants des deux familles "d'évoquer des sujets d'intérêts communs, tels que les bonnes pratiques dans la conduite des affaires familiales", souligne le communiqué.

Stellantis, basée à Amsterdam, devrait compter près de 300.000 salariés après le désengagement de PSA dans l'équipementier Faurecia.

Avant la fusion, les deux groupes ont été diversement touchés par la pandémie. Le chiffre d'affaires annuel de FCA, qui compte les marques Fiat, Chrysler, Jeep, Maserati, Alfa Romeo, Dodge et Ram, a chuté de 20% à 86,67 milliards d'euros, avec un bénéfice net de 24 millions d'euros.

PSA (Peugeot, Citroën, Opel et DS) a enregistré un chiffre d'affaires en recul de 18,7% en 2020, avec un bénéfice net de deux milliards d'euros, a annoncé mercredi sa nouvelle-maison mère Stellantis.

afp/rp