Helsinki (awp/afp) - Encore plombée en 2021 par les restrictions toujours importantes vers l'Asie, Finnair a dit jeudi s'attendre à une amélioration au second semestre sur ces lignes stratégiques pour la compagnie aérienne finlandaise, hors Chine.

Détenue en majorité par l'Etat finlandais, la compagnie anticipe toujours un retour de son trafic à son niveau prépandémique en 2023, indique-t-elle dans son rapport annuel.

Selon ses prévisions, "l'environnement opérationnel au second semestre 2022 sera plus proche de la période prépandémique, en dehors de la Chine et Hong Kong" toujours soumises à des mesures d'entrée draconiennes.

L'an passé, Finnair a vu son trafic passagers encore reculer de 20%, après un exercice 2020 déjà plombé par la pandémie, mais a réussi à maintenir son chiffre d'affaires légèrement dans le vert (+1%), à 838,4 millions d'euros, grâce à la progression du fret cargo.

Quoi qu'un peu moins lourde qu'en 2020, la perte nette du groupe a encore dépassé la moitié de ses revenus, à 464,3 millions d'euros.

A la mi-journée à la Bourse d'Helsinki, l'action Finnair perdait 1,48% à 0,62 euro, dans un marché en recul de 0,9%.

Le modèle économique de Finnair repose sur les liaisons Europe-Asie via son "hub" d'Helsinki, un créneau particulièrement touché durant la pandémie et son impact dévastateur sur le trafic aérien.

Comme tant d'autres de ses concurrents, Finnair a été contraint à d'importantes mesures d'économies, à un plan de recapitalisation et des emprunts d'urgence.

Fin 2021, Finnair ne comptait plus que 5365 employés, soit environ 850 de moins que fin 2020 et 1400 de moins qu'avant le Covid-19.

afp/ck