Cette chute vertigineuse fait suite à l'annonce de l'entreprise qui déclare avoir subi une diminution de ses ventes de moitié au 1er semestre fiscal par rapport à l'année dernière. Cela devrait se traduire par une division par trois du chiffre d'affaires. Depuis le premier janvier 2020 le titre accumule les pertes, ces dernières atteignant – 76 %. 

Le cours s'est effondré début 2020, avant de connaître un petit sursaut récemment

La Covid-19, on le sait, inquiète les milieux d'affaire et plus généralement tous les acteurs économiques. French Connection PLC est un exemple concret de la difficulté dans laquelle un grand nombre d'entreprises pourrait se trouver suite au ralentissement économique induit pas les mesures de confinement prises par les gouvernements.

Le secteur britannique du commerce de détail a connu une année mouvementée en raison de la crise du coronavirus, de nombreuses entreprises ayant supprimé des emplois et fermé définitivement des magasins. Et il n'y a pas de raison d'être optimiste à court terme étant donné que le gouvernement britannique est en train de tourner la vis sur les mesures de confinement.

French Connection, qui possède des marques telles que Great Plains et YMC, a déclaré que la reprise des ventes depuis la réouverture des magasins a connu un léger ralentissement en raison des nouvelles restrictions.

Comme si ça ne suffisait pas, la société n'a pas été rentable depuis près d'une décennie. Elle a fait état d'une perte sous-jacente de 12,2 millions de livres pour les six mois entre le 31 janvier et le 31 juillet, contre une perte de 3,6 millions de livres un an plus tôt.

"Cette période a sans aucun doute été la plus difficile que le groupe ait jamais connue", a déclaré le président et directeur général Stephen Marks dans un communiqué.

La société, autrefois connue pour sa marque provocante de vêtements et d'accessoires FCUK, a déclaré que les restrictions sur les virus avaient réduit son chiffre d'affaires de 22,2 millions de livres et ses bénéfices de 9 millions de livres pendant cette période.

La société avait déjà averti qu'elle pourrait être à court de liquidités au début de l'année avant d'obtenir un financement de 15 millions de livres sterling sur deux ans.