Une prochaine audience aura lieu dès le 22 octobre.

« La situation est telle que je pense qu’ils ne vont pas attendre six mois pour faire une restructuration », a dit à Reuters Otmane Adli, délégué CFTC.

« Depuis 2012, l’outil de travail est dégradé, ils n’ont pas su investir dans l’outil de travail », a-t-il ajouté en disant s’attendre à une nouvelle réduction d’effectif.

La direction de l’entreprise, qui affichait en 2017 un chiffre d’affaires de 219,1 millions d’euros pour 441.000 euros de résultat net, s’est déclarée en cessation de paiement la semaine dernière faute de pouvoir honorer des créances à hauteur de 31,4 millions d’euros.

Seule la holding, GMS SA et sa filiale strasbourgeoise, GMS meunerie, qui emploient 180 personnes sur un total d’un peu moins de 400, sont concernées par la procédure judiciaire.

L’entreprise explique ses difficultés par la perte de son principal marché export, l’Angola, et par une baisse de sa rentabilité, associées à des charges générées par un conflit d’actionnaires et des amendes infligées par l’Autorité de la concurrence.

(Gilbert Reilhac, édité par Elizabeth Pineau)