L'ancienne directrice générale de Hewlett-Packard a ajouté que le sénateur de l'Arizona avait toute confiance en Ben Bernanke, l'actuel président de la Réserve fédérale, envisageait une règlementation plus rigoureuse des agences de notation et estimait que le gouvernement avait un rôle à jouer en aidant la population à passer l'épreuve de la crise de l'immobilier.

"Il serait important pour un président McCain de dire et répéter à haute et intelligible voix, comme il le ferait et comme il le fera, qu'un dollar fort est dans l'intérêt des Américains et de l'économie américaine", a dit Fiorina à Reuters.

Une intervention sur le marché des changes ne serait pas écartée mais seulement si les circonstances s'y prêtaient. "Cela dépend vraiment des circonstances", a-t-elle dit.

"John McCain est quelqu'un de pragmatique. Je ne crois pas qu'il renoncerait à quelque outil que ce soit de son propre chef. Mais à mon avis, il admet que ce serait un remède de cheval, à ne prendre qu'en cas de circonstances extrêmement délicates", a ajouté Fiorina.

Jeff Mason, version française Wilfrid Exbrayat