Paris (awp/afp) - Thales a annoncé jeudi qu'il confirmait ses objectifs financiers en dépit de la rupture par l'Australie du contrat pour la fourniture par la France de 12 sous-marins dans lequel l'électronicien de défense était impliqué.

Canberra a annoncé rompre le contrat-cadre qui liait l'Australie à Naval Group, dont Thales est actionnaire à hauteur de 35%.

Le montant du programme, souvent qualifié en France de "contrat du siècle", était estimé à 50 milliards de dollars australiens, soit plus de 31 milliards d'euros.

Dans le cadre de ce contrat, Thales était "fournisseur de certains sous-systèmes à Lockheed Martin", selon un communiqué. L'industriel américain était chargé de réaliser le système de combat des futurs bâtiments. La part revenant à ce dernier était estimé à un tiers de la valeur du contrat.

"Au 30 juin 2021, les contrats en carnet avec Lockheed Martin ne sont pas matériels à l'échelle de Thales, puisqu'ils représentent un montant de moins de 30 millions d'euros, soit moins de 0,1% du carnet de commande total à la même date (34,6 milliards d'euros)", précise Thales.

Le groupe français confirme donc ses prévisions pour 2021 d'un chiffre d'affaires "compris entre 15,8 et 16,3 milliards d'euros", d'une marge opérationnelle "comprise entre 9,8% et 10,3%. Il confirme également ses objectifs à moyen terme d'une croissance annuelle de son secteur Défense et Sécurité de 4 à 6% et d'une marge opérationnelle du groupe de 12%.

afp/ck