MAKHEIA : replie après des résultats semestriels dégradés
Le 29 septembre 2017 à 11:44
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Makheia cède 0,48% à 2,07 euros après avoir déjà enregistré deux séances consécutives de baisse. Les investisseurs réagissent aux résultats dégradés de la société de marketing digital, dont le résultat opérationnel est passé dans le rouge au premier semestre. Ce dernier, à -833 000 euros, a d'abord été pénalisé par les coûts liés au redressement de deux sociétés acquises en 2016, Les Argonautes et Mademoiselle Scarlett, qui étaient lourdement déficitaires et restent en pertes.
"Nous sommes tout de même satisfaits de voir que toutes nos activités historiques sont, elles, dans le vert", précise Edouard Rencker, PDG de Makheia, au cours d'un entretien à AOF.
De plus, le groupe a enregistré les derniers coûts liés à sa restructuration. Après un second semestre 2016 "épouvantable", selon le terme d'Edouard Rencker, Makheia s'est lancé dans une amélioration de son offre et la mise en place d'une seule marque au lieu des sept ou huit qui cohabitaient précédemment. "Nous avons simplement gardé notre marque Big Youth (acquise en 2014) sur la niche des sites de e-commerce car elle est bien connue dans ce secteur", révèle Edouard Rencker.
Gilbert Dupont, qui a abaissé sa recommandation sur Makheia d'Accumuler à Alléger, souligne un autre élément. Le groupe n'a pas atteint son point mort au premier semestre - il est estimé à 17 millions d'euros au niveau de la marge brute annuelle alors que la marge brute atteinte au premier semestre implique seulement 16,6 millions en rythme annuel, indique l'analyste - en raison de la faiblesse de son chiffre d'affaires. Ce dernier a reculé de 6% à 10,53 millions d'euros.
Même insuffisante, la marge brute n'en est pas moins en hausse au premier semestre, révélant les premiers impacts positifs de la restructuration de Makheia. Le groupe est parvenu à étoffer les projets qu'il réalise sur sa base de clients existants mais aussi à en gagner de nouveaux. Dans ce contexte, les perspectives de Makheia sont favorables puisque sa marge brute devrait rebondir d'environ 6% cette année après avoir chuté en 2016.
"Au-delà, nous sommes confiants pour 2018, assure le PDG Edouard Rencker. Le contexte économique s'améliore et Les Argonautes et Mademoiselle Scarlett vont renouer avec les bénéfices". Le patron de Makheia révèle aussi être en discussion avec une société spécialisée dans la data pour une éventuelle acquisition en 2018.
Fort de 15 années d'expertise, NetMedia Group (ex Makheia Group) s'est hissé parmi les principaux acteurs indépendants du marché de la communication.
Coté sur Euronext Growth, élu groupe de communication indépendant de l'année en 2015, et meilleur groupe de communication indépendant en 2019, NetMedia Group imagine, optimise, organise et déploie des dispositifs de communication sous toutes leurs formes et pour tous les canaux : plateformes digitales, médias sociaux, brand content, activations marketing, print et vidéo.
Le groupe est organisé autour de trois pôles - Digital, Content et Marketing - portés par trois agences : Big Youth, Sequoia et Mademoiselle Scarlett.
Avec 150 collaborateurs, implanté à Paris et à Lyon, NetMedia Group compte plus de 100 clients parmi lesquels : Picard, Biocoop, Piaget et aussi Bouygues, Pierre Fabre, Radio France, Renault ou encore Veolia.