Novacyt flambe de près de 20% à 6,18 euros après avoir atteint plus tôt en matinée, un nouveau record de 6,57 euros. Depuis le début de l'année, le titre de la medtech franco-britannique s'est apprécié de... 3600% ! Et pour cause, une de ses branches, Primerdesign, est spécialisée dans la fabrication de tests diagnostics rapides. Autant dire qu'elle profite à plein de la crise du Covid-19. Ce matin encore, la société a annoncé avoir raflé un gros contrat au Royaume-Uni.

Elle a en effet signé un nouveau contrat d'approvisionnement en tests Covid-19 avec le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales britannique.

Il s'agit du deuxième contrat important conclu avec le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales britannique (DHSC) pour Primerdesign au cours de la pandémie Covid-19.

Ce contrat fait suite au contrat en cours annoncé le 27 avril 2020 pour la fourniture de son test PCR Covid-19.

Selon les termes du contrat, qui est en deux phases, Primerdesign fournira ses produits au Ministère de la Santé et des Affaires Sociales britannique pour une durée maximale de six mois.

La première phase a une durée initiale fixe de 14 semaines et peut être prolongée de 10 semaines supplémentaires. Cette première phase du contrat prévoit le déploiement immédiat de 300 instruments PCR, des kits connexes et des prestations de support d'une valeur minimale de 150 millions de livres sterling (environ 165 millions d'euros) pour les 14 premières semaines.

A titre de comparaison, Novacyt a réalisé au premier semestre 2020 un chiffre d'affaires de 72,3 millions d'euros grâce au Covid-19 après 7,2 millions au premier semestre 2019.

Au Royaume-Uni, sur la base de cette période initiale, 100 millions de livres sterling supplémentaires de chiffre d'affaires pourraient être attendus pour les 10 semaines suivantes, toutefois les volumes peuvent être revus à la hausse ou à la baisse sous réserve de certains critères de préavis donnés par le Ministère.

La deuxième phase du contrat, optionnelle, prévoit la fourniture supplémentaire d'un maximum de 700 instruments PCR, de kits et de services connexes, ainsi que certains produits Covid-19 du groupe si nécessaire.

En fonction de l'utilisation qui en sera faite, cette deuxième phase du contrat pourrait se traduire par une augmentation des ventes nettement supérieure à celle de la première phase.