New York (awp/afp) - Le géant américain des snacks et des boissons PepsiCo a relevé mardi ses prévisions de croissance de son chiffre d'affaires après un trimestre solide marqué par une hausse des ventes de ses boissons, chips et autres produits alimentaires.

Le groupe s'attend à une croissance interne de ses revenus (sans prendre en compte d'éventuelles fusions ou acquisitions) de 10% en 2022, contre une hausse de 8% prévue jusqu'à présent.

Ramon Laguarta, le patron de PepsiCo, s'est félicité dans un communiqué des résultats du 2e trimestre "malgré la poursuite de la volatilité macroéconomique et géopolitique et des niveaux plus élevés d'inflation sur l'ensemble de nos marchés".

Le chiffre d'affaires du groupe d'avril à juin s'est établi à 20,23 milliards de dollars, davantage que les 19,51 milliards anticipés par le marché.

Les revenus en Amérique du Nord des produits Frito-Lay (Doritos, Ruffles, Cheetos, etc.) ont grimpé de 14% et ceux de la division Quaker Foods (céréales, barres énergétiques) de 17%. En revanche, les revenus nord-américains des boissons gazeuses Pepsi ont baissé de 1%.

L'Amérique Latine a connu la plus forte croissance régionale de son chiffre d'affaires (+23%). Les revenus en Europe ont baissé de 8%, principalement en raison de l'effet négatif des taux de change et de la finalisation de la vente de plusieurs marques de jus de fruit, dont Tropicana et Naked, au fonds français PAI Partners.

Le bénéfice net du groupe est ressorti à 1,43 milliard de dollars. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il a été de 1,86 dollar, mieux que le 1,74 dollar prévu.

PepsiCo a dû passer une charge trimestrielle de 1,16 milliard de dollars liée à la suspension de ses activités en Russie, à la suite de l'invasion de l'Ukraine.

Celle-ci s'ajoute à la charge de 482 millions de dollars enregistrée au premier trimestre pour les mêmes raisons.

Comme d'autres multinationales, le groupe a limité son activité en Russie en y suspendant les ventes de Pepsi-Cola et d'autres marques comme 7Up et Mirinda. Le groupe, présent en Russie depuis plus de 60 ans, y a aussi suspendu toutes ses campagnes publicitaires.

A Wall Street, l'action de PepsiCo grappillait 0,09%, à 170,63 dollars, dans les premiers échanges.

afp/rp