Suspendu hier et en repli de près de 5% à l'ouverture, le titre Recylex cède désormais 0,83% à 3,60 euros après une mauvaise nouvelle pour le groupe. La Cour de Cassation a rejeté hier les pourvois de Recylex contre la décision de la Cour d'Appel de Douai. Cette dernière avait confirmé les décisions du conseil des Prud'hommes concernant l'indemnisation de 460 salariés, leur octroyant une indemnité totale de 12,4 millions d'euros, considérant Recylex comme co-employeur de Metaleurop Nord.



Le groupe continuera donc de verser ces indemnités qui ont été intégrées au plan de continuation de 2005, une première échéance de 4,2 millions d'euros - pour la période 2005-2010 -, ayant déjà été versée en 2010.

La procédure de pourvois en cassation de Recylex concernant la décision de la cour d'appel de verser une indemnité aux 92 anciens cadres de Metaleurop est toujours en cours.

Concernant les nouvelles demandes d'indemnisation initiées par 192 anciens salariés non partie prenante à l'origine de la procédure en 2005, le conseil des prud'hommes de Lens a décidé le 20 septembre 2011 de renvoyer ces affaires à l'audience de plaidoirie du 7 février 2012. Le montant en jeu est de 9,6 millions d'euros, provisionné dans les comptes.

S'agissant des procédures de comblement de passif des anciens liquidateurs de Metaleurop Nord, la cour d'appel de Douai a décidé le 23 septembre 2011 de renvoyer cette affaire à l'audience du 25 novembre. Dans une étude publiée ce matin, Gilbert Dupont rappelle que l'enjeu financier de cette procédure est estimé à un montant maximum de 50 millions d'euros, une somme non provisionnée dans les comptes.

Le broker a réitéré son opinion Alléger et placé son objectif de cours de 4,5 euros sous-revue.