La Haye (awp/afp) - Le groupe néerlandais de télécommunications KPN a publié mercredi un bénéfice net en baisse de 9,8% au deuxième trimestre, à 128 millions d'euros, évoquant notamment un dividende décevant reçu pour ses parts dans l'opérateur allemand Telefónica Deutschland.

Le chiffre d'affaires ajusté de KPN, plus grand acteur sur le marché néerlandais des télécommunications, s'est établi à 1,36 milliard d'euros, soit une baisse de 3,1% en glissement annuel, pâtissant d'une pression continue dans le secteur des services mobiles.

Le bénéfice net a été plombé par une hausse de 12 millions d'euros des coûts de restructuration et par la baisse du résultat financier de 31 millions d'euros. Cette dernière est due à une diminution des dividendes des parts du groupe dans l'entreprise allemande Telefónica Deutschland, a indiqué le groupe dans un communiqué.

KPN a toutefois enregistré une hausse de 3,6% sur base annuelle de l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté, à 563 millions d'euros, grâce notamment à des réductions de coût.

Cette performance permet au groupe de se montrer plus optimiste quant à ses prévisions pour cette année, avec désormais en ligne de mire un résultat opérationnel ajusté en légère hausse, et non conforme à celui de 2018.

Les résultats ont été salués par les investisseurs. Coté à la Bourse d'Amsterdam, le titre KPN gagnait 2,56% à 2,65 euros à la mi-journée au sein d'un indice AEX en baisse de 0,15%, à 581,17 points.

"KPN a de solides antécédents en matière de gestion des coûts. La simplification et la numérisation accélérées ont permis de réaliser d'importantes économies de coûts au cours du trimestre, ce qui a permis une solide hausse de l'Ebitda ajusté", s'est réjoui le directeur exécutif Maximo Ibarra, qui quittera ses fonctions en septembre.

KPN avait annoncé son départ dans la foulée d'une gigantesque panne qui a affecté en juin son réseau, rendant notamment impossible de joindre par téléphone les pompiers et la police quatre heures durant. Le groupe avait cependant précisé que le départ de M. Ibarra était dû à des raisons familiales et n'était pas lié à l'incident.

afp/buc