Le PIF gère plus de 600 milliards de dollars d'actifs, un chiffre qui a doublé en deux ans environ.

"Je pense qu'il n'y a pas de plan immédiat pour transférer des fonds au PIF", a déclaré le ministre des Finances Mohammed al-Jadaan, s'exprimant au Forum économique mondial de Davos, en Suisse.

En 2020, le PIF a reçu une injection de 40 milliards de dollars de la banque centrale, ce qui, selon Jadaan, a été fait à l'époque sur une "base exceptionnelle".

En février de cette année, l'Arabie saoudite a transféré 4 % des actions du géant pétrolier Saudi Aramco, qui valent maintenant 92 milliards de dollars, au FIP.

M. Jadaan a déclaré que l'Arabie saoudite déploierait, au cours du premier trimestre de l'année prochaine, son excédent attendu de cette année là où il aurait "l'impact le plus positif sur l'économie", notamment au Fonds national de développement, qui soutient les investissements du secteur privé.

"Nous devons donc nous assurer que nous leur allouons suffisamment d'argent", a-t-il déclaré.

"Nous avons la possibilité d'investir avec le PIF, car il réalise en fait de très bonnes affaires dans ses investissements et se porte très bien, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Arabie saoudite", a-t-il ajouté.

Il a également déclaré que les réserves étrangères seraient examinées afin de déterminer si elles doivent être renforcées.

M. Jadaan a réaffirmé que l'Arabie saoudite s'attend à une croissance économique de 7,4 % cette année et a déclaré que l'inflation devrait atteindre entre 2,1 % et 2,3 % d'ici la fin 2022.

Un plafonnement des prix de l'essence lorsque le pétrole franchit la barre des 70 dollars contribue à contenir l'inflation, a-t-il ajouté.

"C'est à la fin de l'année dernière que nous avons gelé l'augmentation du prix de l'essence pour l'économie interne et les ménages à 70 $. Donc, si le prix dépasse 70 $, l'économie ne ressentira pas cette chaleur."