04 juin 2021
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De quoi s'agit-il? La cinquième vague du «Panel suisse de l'environnement» a examiné les réactions de la population au sujet de la génération de communication mobile 5G. Les réponses ont été recueillies durant l'été 2020. Ce travail a été rendu public ces derniers jours.
Ce qu'il révèle est intéressant. Pour les opérateurs mobiles, pour les autorités responsables et même pour les opposants à la communication mobile. De plus, ce travail est rédigé de manière claire: il résume l'essentiel.
A télécharger ici
Voici une sélection de résultats tirés du sondage de l'EPF - avec les commentaires (parfois) contestataires d'un intéressé.
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Il ne faut donc pas s'étonner si les raffinements extrêmement techniques des logiciels, de la technique de communication définie, des problèmes physiques épineux et des contours épidémiologiques sont sujets à controverse - comme si nous étions un peuple uni de scientifiques.
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Nous avons là un travail d'information à faire. Mais il faut dire que les opposants les plus radicaux s'en sont bien sortis en diabolisant la simple évolution de la norme de communication mobile comme s'il s'agissait d'un funeste présage.
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OK!? Même si cette extension «relativement lente» dure à peu près deux décennies et nécessite 26 000 antennes supplémentaires? Et si je peux me permettre: qui parlera encore de la 5G dans 20 ans? En laboratoire, on étudie déjà la 6G.
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Alors peut-être que le thème du rayonnement n'est pas un problème pour le grand public, contrairement à ce que nous, les opposants, tentons de faire croire. Les hommes et les femmes représentant les pouvoirs législatif et exécutif n'ont donc pas à redouter leur éviction s'ils soutiennent l'extension de l'infrastructure indispensable à la communication mobile.
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No comment (ou relisez le commentaire du point précédent).
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Une chercheuse sérieuse répondrait sans doute de la même façon. Toute personne donnant ici des réponses catégoriques (sans contexte ni relation) semble suspecte. Il convient de lire à ce sujet ce que l'OMS a déclaré sur ce thème en 2020: «Les très nombreuses recherches menées n'ont pas permis d'établir un lien entre les immissions de la technologie mobile et d'éventuels effets sur la santé.»
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Dans les appartements, nous mesurons (ad hoc avec un exposimètre appelé «ExpoM-RF» du laboratoire Fields@work) des intensités de champ électrique d'1 volt par mètre (V/m) tout au plus, dues à une installation de communication mobile (downlink) affichant une valeur limite de 5 V/m. Dans les rues et sur les places, à peu près 2 V/m avec une valeur limite de 50 V/m. Nous sommes en général plus exposés dans le train, où les téléphones portables (uplink) jouent un rôle important. Dans les pays voisins, il est possible de mesurer entre 40 et 60 V/m - même dans votre appartement et il s'agirait encore de valeurs admises dans les recommandations de protection de l'OMS.
Source du graphique: sondage de l'EPF dans le cadre de la cinquième vague.
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C'est un problème sérieux. Un phénomène, non. Plutôt un fantôme pour les scientifiques. En effet, nul n'a jamais réussi à expliquer ces troubles physiques comme étant une conséquence de l'exposition aux champs générés par la technologie mobile. Personne n'a également pu ressentir ces champs «trop fortuits». Souvent cité à titre d'explication, le vilain petit frère de l'effet placebo, le fameux effet nocebo. Avec 905 000 personnes prétendument concernées en Suisse seulement, ce chiffre élevé est déconcertant (les malades du Covid étaient moins de 700 000 mi-mai 2021). Dire que les souffrances des personnes concernées sont réelles et parfois sévères, l'auteur en a fait l'expérience plus d'une fois.
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Et ce, dans un pays où les conditions relatives à la construction et l'exploitation des antennes de communication mobile sont les plus strictes au monde? Si ce n'est pas un but du dialogue sur les risques contre son propre camp! Nos valeurs limites auraient été renforcées de gré à gré par un facteur 10 par rapport aux valeurs recommandées par l'OMS et pourtant, 60% des personnes interrogées ne se sentiraient pas assez protégées? Se pourrait-il que la controverse publique dans les médias ait faussé la perception?
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Nous le savions déjà. Et tentons de percer le mystère…
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Je suis désolé, mais la barrière des röstis et de la polenta n'est plus un simple fossé, mais un gouffre. Et nous affichons même une certaine compréhension pour le canton de Genève et son «moratoire» - qui a d'ailleurs été jugé illégal par la Chambre constitutionnelle.
Au travers de notre travail quotidien, nous savions déjà bien des choses que les chercheurs de l'EPFZ ont mises en lumière. Pour certains résultats, nous avons néanmoins été fort étonnés, en repérant des incohérences et des contradictions. Et oui, des différences de 50 pour cent entre les opinions de nos «cari Ticinesi» et de nos «chers Romands» ne sont-elles pas intolérables? Il ne devrait plus en être question! Qui serait prêt à accepter que la 5G devienne une source de division dans notre pays aux multiples facettes et uni par des liens d'amitié?
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Swisscom AG published this content on 04 June 2021 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 04 June 2021 08:32:06 UTC.