En repli de 1,5% à 36,57 euros, TotalEnergies accuse l'une des plus fortes baisses du CAC 40. La compagnie, à l'image du reste du secteur, est pénalisée par le repli des cours du pétrole. Vers 10h30, le cours du baril de WTI américain perd 1,75% à 71,24 dollars. L'or noir est affecté par les informations de presse selon lesquelles la crise pourrait se résorber au sein de l'Opep. Les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite se seraient entendus sur une hausse des quotas de production dont bénéficie Abu Dhabi.

Dans un communiqué, le ministère de l'Energie des Emirats a toutefois déclaré hier que les discussions se poursuivaient et qu'un accord formel n'était pas encore conclu.

En début de mois, ce conflit avait fait grimper les cours du pétrole.

Actuellement, les principaux producteurs de pétrole réduisent leur production d'environ 5,8 millions de barils par jour. L'Opep et ses alliés, dont la Russie, envisageaient d'augmenter l'offre de deux millions de barils d'ici au mois de décembre. La progression serait de 400.000 barils par mois à partir du 1er août.


Mais les Emirats arabes unis ont critiqué ce projet, provoquant un report de la réunion et une hausse des cours. Les Emirats exigent le droit de produire davantage de pétrole l'année prochaine en échange d'un soutien à la prolongation de l'accord Opep+ actuel d'avril 2022 à décembre.

Abu Dhabi souhaitait de porter son quota, actuellement de 3,17 millions de barils par jour, à 3,80 millions. Un compromis aurait été trouvé à 3,65 millions de barils quotidiens.