La banque espagnole Unicaja a conclu un pré-accord avec les syndicats pour supprimer jusqu'à 1 513 emplois, a déclaré vendredi Comisiones Obreras (CCOO), le principal syndicat de la banque.

En octobre, la banque a déclaré qu'elle cherchait à supprimer plus de 1 500 emplois, soit environ 15 % de ses effectifs, et à fermer plus d'un quart de ses agences dans le cadre d'un plan d'économies faisant suite à l'acquisition de sa rivale Liberbank.

L'accord avec les syndicats maintient le plan initial de la banque mais répond désormais à certaines des demandes du syndicat, comme celle de ne pas rendre les licenciements obligatoires.

"CCOO se félicite de l'accord qui garantit les départs volontaires et rémunérés, protège les moins de 50 ans (...), améliore les indemnités de licenciement et prévoit des alternatives à la mobilité forcée", a déclaré le syndicat.

Les banques espagnoles et leurs homologues du reste de l'Europe réduisent leurs coûts alors que leur rentabilité globale est mise sous pression par des taux d'intérêt ultra-bas et qu'elles prennent des mesures pour s'adapter au passage à la banque en ligne, soit par elles-mêmes, soit par le biais de partenariats.

Vendredi, CCOO n'a pas divulgué de détails sur les fermetures de succursales, tandis qu'Unicaja s'est refusé à tout commentaire.

En septembre, le créancier Unicaja combiné comptait 9 677 employés en Espagne et 1 371 agences. (Reportage de Jesús Aguado. Rédaction par Emma Pinedo, édition par Inti Landauro et Jane Merriman)