Netflix (NFLX) lancera son service de vidéo en ligne en France à la mi-septembre et espère séduire 10% des foyers français d'ici deux à cinq ans, a indiqué son président et fondateur, Reed Hastings, dans un entretien publié lundi par Le Figaro.

Le spécialiste américain des films et séries télévisées en streaming a besoin d'une part de marché de 10% pour être rentable, a déclaré le dirigeant. "L'objectif partout où nous nous implantons est d'arriver à séduire globalement un tiers des foyers d'ici cinq à dix ans", a-t-il ajouté.

La société, qui a choisi d'établir son siège européen à Amsterdam, lancera également son offre dans cinq autres pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Suisse et Luxembourg) dans les prochaines semaines. Selon Le Figaro, l'abonnement proposé en France sera compris entre 7,99 et 11,99 euros par mois.

Le catalogue de programmes disponibles devrait être limité à quelques centaines de titres initialement, avant d'être étoffé progressivement, en fonction des goûts et des habitudes des téléspectateurs français.

Suspecté de concurrence déloyale par les acteurs de l'audiovisuel en France, soumis à une ficsalité spécifique et à des obligations en matière de financement des oeuvres françaises, Netflix affirme vouloir contribuer à la production de nouvelles séries en France. "La première, Marseille, sera disponible fin 2015", a déclaré Reed Hastings. "L'idée consiste à investir dans des productions locales mais adaptées au marché global".

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