Wall Street bascule donc en mode 'risk-off' mais les indices US, comme à leur habitude, ont perdu en moyenne 2 fois moins de terrain qu'en Europe, avec des écarts s'étageant entre -0,7% pour le Nasdaq et -0,75% pour le Dow Jones, puis -0,85% pour le S&P500 à 4.320 (qui inscrivait un zénith absolu la veille vers 4.362Pts).

Gros trou d'air pour le Dow Transportation -un précurseur de l'activité économique aux Etats Unis- qui chute de -3,5% dans le sillage des compagnies ferroviaires (CSX -6,2%, Union Pacific -4,4%) et des messageries.

Le coup de déprime de Wall Street serait lié à crainte que la propagation du variant 'delta', plus contagieux que la version d'origine du Covid, conduise à un reconfinement généralisé dans des pays où la vaccination a été largement perçue comme la solution (souvent l'unique) à la pandémie.

Mais comme cela a été observé en Israël, des chaines de contamination s'observent parmi des personnes entièrement vaccinées, sans contact préalable avec des 'non-vaccinés'.

Les marchés ont été visiblement indisposés dès jeudi matin par le décret d'un 'état d'urgence Covid' dans la région de Tokyo par le 1er japonais Yoshihide Suga (à 15 jours du coup d'envoi des Jeux olympiques de Tokyo, le 23 juillet).

C'est donc quasi certain, les 'JO' vont se dérouler pour la 1ère fois de leur histoire à huis clos, sans spectateurs étrangers (il n'était plus question de les accueillir depuis longtemps), ni japonais.
Mais que restera t'il de la croissance cet automne si le Japon, les Etats Unis et l'Europe multiplient les mesures de restrictions sanitaires ?

Un accès de prudence conduit les investisseurs à privilégier des actifs sans risque comme les T-Bonds US, dont e rendement rechute sous les 1,2900% ce jeudi soir, et 1,2500% au plus bas en milieu de séance, après publication du chiffre des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage.

Elles ont légèrement augmenté la semaine du 28 juin aux Etats-Unis, selon le Département du Travail, pour s'établir à 373 000, contre 371 000 la semaine précédente (chiffre révisé).

La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 394 500, en baisse de 250 d'une semaine à l'autre.

Si la lourdeur l'emporte à Wall Street (à la veille des 1ers trimestriels) on relevait peu d'écarts spectaculaires : le Nasdaq a été plombé par Viacom -3,1%, Xilinx -2,7%, Facebook et Micron -1,4%... mais pas de replis 'coup de massue'.

Quelques achats ont profité Moderna +4,9% et Biogen +3,9% (pandémie oblige), Tesla +1,3%, Amazon +0,9%...

Le SaP500 a été plombé par le secteur financier (aplatissement de la courbe des taux) avec AIG -4,1%, Metlife -3,7%, Schwab -3%, Zions Bank -2,9%, Goldman Sachs, Travelers, Regions Financial -2,4%, AMEX -2%, Citigroup -1,8%.


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