La prudence devrait une nouvelle fois prendre le dessus jeudi à Wall Street en l'absence d'avancées diplomatiques tangibles et de signes d'apaisement dans le dossier ukrainien.

Peu avant l'ouverture, les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais reculent de 0,6% à 1%, annonçant un net repli dans les premiers échanges.

L'annonce, mardi, d'un retrait des troupes russes stationnées à la frontière ukrainienne avait suffi à redonner confiance aux investisseurs, mais ceux-ci attendent désormais des signes concrets de désescalade.

Cet incendie qui ne semble pas vouloir pas s'éteindre contribue à une nouvelle progression de l'or, valeur refuge par excellence, qui avance encore de 1,4% à 1.898,4 dollars l'once.

Autre signe de la nervosité des investisseurs, l'indice VIX du CBOE progresse de presque 9% pour s'établir à 26,5 points, un niveau qui se situe très au-dessus de sa moyenne de long terme de 18,5.

La petite forme des marchés d'actions américains s'explique aussi par la flopée d'indicateurs économiques peu rassurants publiés dans la matinée.

L'indice 'Philly Fed' a ainsi baissé à 16 ce mois-ci contre 23 au mois de janvier, alors que les économistes prévoyaient en moyenne un chiffre autour de 20.

Le nombre d'inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage a quant à lui augmenté la semaine du 7 février aux Etats-Unis, s'établissant à 248.000, contre 225.000 une semaine plus tôt.

Ces statistiques moroses n'ont rien d'engageant alors que la Réserve fédérale américain s'apprête à s'engager dans un cycle de resserrement monétaire motivé par la récente flambée de l'inflation.

Les publications de résultats se poursuivent par ailleurs, avec des comptes plutôt bien accueillis pour Walmart (+0,7% en cotations avant-Bourse) comme pour Cisco (+3,2% en préouverture).

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