La Bourse de New York subit un véritable début de correction lundi matin, les derniers chiffres de la pandémie alimentant un retour de l'aversion au risque chez les investisseurs.

Une heure et demie après l'ouverture, le Dow Jones décroche de plus de 2,1% à 33.940,6 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche 1% à 14.286,2 points.

'La remontée des cas de contamination au variant Delta plombe la tendance et remet en question les perspectives de redressement économique', expliquent les équipes de Wells Fargo.

Cette souche indienne, considérée comme particulièrement contagieuse, est en train de faire remonter le graphique des cas de coronavirus aux Etats-Unis, tout particulièrement en Floride.

Conséquence, les investisseurs américains - comme ceux des autres grandes places mondiales - se portent sur les actifs jugés les plus sûrs après les records boursiers inscrits la semaine dernière.

Les bonds du Trésor américains se replient notamment de manière spectaculaire, le papier à 10 ans cédant 11,5 points vers 1,1850%, son niveau le plus bas depuis le début février.

Tous les secteurs de la cote américaine évoluent dans le rouge, les compartiments défensifs de la consommation, de l'immobilier et de la santé signant les replis les plus limités du jour.

Parallèlement, l'indice VIX du CBOE - qui mesure la volatilité implicite du S&P 500 - remonte en flèche, bondissant de 25% à 23,1 points.

La saison des résultats doit par ailleurs entrer dans le dur à Wall Street ces prochains jours et monopoliser l'attention des investisseurs.

Après les banques en hors d'oeuvre la semaine passée, IBM donnera ce soir le coup d'envoi des publications 'non-financières', suivi par Netflix demain, Coca-Cola mercredi puis Intel jeudi.

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