New York (awp/afp) - La Bourse de New York évoluait légèrement dans le vert mardi, après un record de l'indice S&P 500 la veille, son 69e de l'année, dans un marché peu étoffé qui accentue la volatilité.

À 15H00 GMT, l'indice Dow Jones avançait de 0,43%, le Nasdaq, à dominante technologique, de 0,05% et le S&P 500 grappillait 0,22%.

La veille, l'indice Dow Jones avait gagné 0,98% à 36.302,38 points. Le Nasdaq avait avancé de 1,39% à 15.871,26 points tandis que le S&P 500, prenant aussi 1,39%, avait inscrit un deuxième record d'affilée à 4.791,19 points.

En dépit d'une volatilité accrue du fait du peu de volume des échanges, Wall Street semblait bien partie pour fêter "la reprise du Père Noël" comme les boursiers appellent traditionnellement cette dernière semaine de l'année, presque toujours positive pour le marché.

"Historiquement, sur les cinq dernières journées de l'année, le S&P 500 a été en hausse 80% du temps depuis 1928", selon les analystes de Wells Fargo.

Les investisseurs ont accueilli avec soulagement les mesures annoncées par les autorités sanitaires américaines (CDC) lundi soir, réduisant de moitié la période d'isolement recommandée pour les Américains infectés.

"La tendance du marché est positive du fait que les CDC recommandent de réduire la quarantaine à cinq jours au lieu de dix pour les personnes atteintes du Covid-19", notait Patrick O'Hare de Briefing.

"Cela va réduire en partie les pénuries de personnels et alimenter la conviction du marché que l'impact économique du variant Omicron sera de courte durée", a-t-il ajouté.

Ce changement de règle des CDC "va attirer l'attention sur l'industrie aérienne qui a souffert de nombreuses annulations de vols en raison du manque de personnel à cause des quarantaines", ont souligné les analystes de Schwab.

Les titres de compagnies aériennes qui ont été malmenées depuis l'apparition du variant Omicron, reprenaient une bouffée d'oxygène comme Delta Airlines (+0,28%), American Airlines (+0,50%) ou United Airlines (+0,65%).

Les yeux allaient rester braqués sur Apple (-0,56% à 179,29 dollars) qui, après une hausse de 2,30% lundi, pourrait progresser et atteindre la barre historique de 3.000 milliards de dollars de capitalisation.

Dès que le titre va atteindre 182,86 dollars, Apple sera la première entreprise à atteindre ce montant de capitalisation.

L'action du populaire fabricant d'iPhones a grimpé de 36% en 2021.

D'autres grands noms poursuivaient sur l'élan de la veille comme Facebook (Meta +1,61%), ou Tesla (+0,72% à 1.101,92 dollars).

Mais le Nasdaq oscillait entre territoire positif et négatif en matinée, la forte performance de lundi attirant des prises de profits sur le secteur technologique, des semi-conducteurs notamment.

Neuf des onze secteurs du S&P étaient dans le vert sauf l'immobilier et les technologies de l'information dans leur ensemble.

Au rang des rares indicateurs de cette semaine de fin d'année, l'indice des prix immobiliers Case-Shiller a montré un léger ralentissement de la hausse des coûts des logements en octobre sur un an.

Le secteur de la distribution poursuivait sur sa lancée, confiant dans le dynamisme du consommateur américain, à l'instar de Target (+0,50%), Walmart (+0,57%) ou la chaîne d'électronique Best Buy (0,57%).

Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans, se détendaient à 1,45% contre 1,47% la veille.

afp/rp