Axa IM a réduit son exposition aux actifs émergents, notamment d'Asie et d'Amérique latine, qui pourraient être pénalisés par la mise en place d'une politique protectionniste aux Etats-Unis. La société précise qu'elle préfère les émergents situés en Europe. De plus, la hausse des rendements obligataires américains risquent d'entrainer des sorties de capitaux de ces pays dont certains, comme le Mexique, pourraient subir une dépréciation de leur devise, ajoute Laurence Boone, chef économiste d'Axa et directrice de la Recherche et de la stratégie d'investissement d'Axa IM.

Toujours en termes d'allocation d'actifs, Axa IM s'attend à un regain de volatilité en Europe à l'approche de l'élection présidentielle française. Les électeurs allemands et hollandais sont aussi appelés aux urnes en 2017.

Plus proche de nous, le référendum italien fait peser un autre risque politique. Axa IM s'attend à une victoire du "non", qui pourrait entrainer la démission du premier ministre Matteo Renzi, mais avec une faible majorité.