NEW YORK, 21 juin (Reuters) - Les cours du pétrole ont terminé en baisse mercredi sur le Nymex en dépit d'une statistique favorable, les traders constatant que la production de certains pays comme le Libye et le Nigeria augmente et que le marché reste engorgé malgré les efforts de l'Opep et de pays tels que la Russie.

Les stocks américains de pétrole brut ont diminué un peu plus qu'attendu la semaine dernière et ceux d'essence ont également baissé alors qu'ils étaient prévus en hausse, selon les données publiées mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Cette statistique n'a eu qu'un bref effet stimulant sur l'or noir qui a perdu 20% depuis le début de l'année, sa plus mauvaise performance depuis 1997 pour un premier semestre.

"Il semble que tout le monde soit négatif à présent", constate Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank.

La production des Etats-Unis a augmenté de plus de 10% depuis la mi-2016, à 9,35 millions de barils par jour (bpj), s'approchant de celles des grands producteurs que sont l'Arabie saoudite et la Russie.

Le contrat d'août du brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 98 cents, soit 2,25%, à 42,53 dollars le baril. Il a touché en séance 42,13 dollars, son plus bas depuis août 2016.

Le Brent de même échéance a cédé 1,20 dollar (2,61%) à 44,82 dollars le baril.