La BCE a engendré la crise des Gilets Jaunes, estime Newton IM (BNY Mellon)
Les détracteurs de l'argent et du crédit malsains sont tout sauf surpris par l'instabilité politique accrue dans l'ensemble de la zone euro.
Les bulles sont des instruments de redistribution. Les bulles gonflées par l'assouplissement quantitatif n'ont fait qu'exacerber les inégalités ; ceux qui ont des actifs ont vu leur richesse s'accroître, tandis que ceux qui n'en ont pas ont vu ces mêmes actifs devenir de moins en moins accessibles, observe la société de gestion.
Selon elle, les décideurs politiques ont été complices, les politiques inflationnistes les soulageant perpétuellement de la nécessité de s'attaquer à des problèmes structurels exigeant des choix difficiles et la mise en place des réformes.
Toutefois constate Newton IM (BNY Mellon), ce court-termisme n'a fait qu'exacerber les défis structurels.
En empêchant la purge du capital mal alloué et en soutenant les excès, les banques centrales se sont assuré que la structuration des facteurs de production ne garantisse pas une production économique suffisante pour que les gouvernements puissent honorer leurs différents contrats sociaux. Les Gilets Jaunes en France sont la manifestation la plus récente de cette sclérose sociétale, conclut la société de gestion.