PARIS (awp/afp) - Le Paris SG, propriété du fonds d'investissement qatarien QSI, a signé un partenariat de trois ans avec Qatar Airways, compagnie aérienne de l'Etat du Qatar, a annoncé le club parisien samedi.

Le montant de ce nouveau partenariat n'a pas été communiqué. Classé dans la catégorie "premium" parmi la trentaine de sponsors que compte le PSG, il est estimé entre 5 à 10 millions d'euros annuels selon une source proche du club.

Qatar Airways, déjà partenaire de la Fifa, la Conmebol, ou d'autres clubs comme l'AS Rome (Italie), Boca Juniors (Argentine) et le Bayern Munich (Allemagne), devient également le "partenaire aérien" de la section féminine et handball du PSG.

Ce partenariat s'étend jusqu'en 2022, date à laquelle le Qatar organisera la Coupe du monde de football (21 novembre - 18 décembre).

"Cette alliance témoigne de notre volonté de développer des partenariats innovants avec de grandes marques", a déclaré Marc Armstrong, directeur du sponsoring pour le PSG. Le club parisien a signé en 2019 les "deux plus importants contrats de sponsoring de son histoire", avec l'équipementier Nike, et ALL, une marque du groupe hôtelier Accor, évalués au total à environ 150 M EUR annuels.

Selon une étude du cabinet Deloitte publiée en janvier, le PSG est le 5e club le plus riche du monde. Avec un chiffre d'affaires estimé à 635,9 M EUR lors de la saison 2018-2019, il reste encore loin derrière le FC Barcelone et ses 840,8 M EUR de revenus.

Outre l'objectif de rattraper ses rivaux, le PSG doit augmenter ses revenus pour continuer à satisfaire aux exigences du fair-play financier (FPF), très vigilant à son encontre depuis les dépenses fastueuses de l'été 2017 estimées à 400 M EUR pour recruter Neymar et Kylian Mbappé, et s'assurer l'appui financier d'institutions directement liées à son actionnaire.

Le PSG a remporté en mars dernier une victoire juridique sur le FPF, qui interdit aux clubs de dépenser plus d'argent qu'ils n'en génèrent par leurs moyens propres, lorsque le Tribunal arbitral du sport (TAS) a estimé que le dossier du club, que l'UEFA voulait rouvrir, était "clôturé".

Pour éloigner toutes menaces de sanctions, Paris devra s'assurer chaque année de ne pas présenter un déficit supérieur à 30 M EUR cumulés sur les trois derniers exercices comptables.

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