La démission du CEO d'Ambu, Lars Marcher, provoque une chute de 13% de l'action en bourse à Copenhague. Il faut dire que le fabricant de matériel médical n'a fourni aucune explication à ce départ.
Le 15 mai, Juan-José Gonzalez deviendra CEO d'Ambu à la place de Lars Marcher. Cet Américain de 46 ans est passé par McKinsey, puis Pfizer, avant d'évoluer 12 ans chez Johnson & Johnson. Il déménagera au Danemark avec femmes et enfants. Cette arrivée est accueillie avec circonspection par les investisseurs. Ou plutôt, le départ inattendu de Lars Marcher l'est.
Le conseil d'administration a réitéré les objectifs annuels, soit une croissance organique de 15 à 16%, une marge d'Ebit ajustée de 22 à 24% et environ 400 à 475 millions de couronnes danoises de cash-flow libre. Toutefois, une charge exceptionnelle de 38 millions de couronnes danoises (environ 5,1 millions d'euros) sera prise, en particulier en relation avec les stock-options accordées à l'ex-dirigeant. Mais pour les explications, il faudra attendre.
Ambu A/S est spécialisé dans la conception, la fabrication et la commercialisation de fournitures médicales. Le CA par famille de produits se répartit comme suit :
- endoscopes à usage unique (56,3%) ;
- dispositifs de soins d'urgence et de réanimation (22,9%) : dispositifs de ventilation artificielle (insufflateurs, masques laryngés, masques faciaux et sacs respiratoires), aspirateurs de mucosités, dispositifs d'immobilisation, etc. En outre, le groupe vend des mannequins destinés aux organismes de formation aux premiers secours ;
- dispositifs de monitorage et de diagnostic (20,8%) : notamment électrodes utilisées dans les domaines de la cardiologie, de la neurophysiologie et des soins de premier recours.
A fin septembre 2023, Ambu A/S dispose de 4 sites de production implantés en Chine, en Malaisie, aux Etats-Unis et au Mexique.
La répartition géographique du CA est la suivante : Danemark (1,2%), Europe (37,8%), Etats-Unis (49,5%), Amérique du Nord (1,3%) et autres (10,2%).